Film d’intérieur encadré de deux séquences extérieures : l’arrivée rapide en caméra subjective, d’une ambulance
Film d’intérieur encadré de deux séquences extérieures : l’arrivée rapide en caméra subjective, d’une ambulance
Des journalistes partent à la recherche d’un type qui a laissé une annonce saugrenue dans laquelle il cherche un acolyte pour aller dans le passé. Ça se transforme en histoire d’amour, le journaliste retourne voir son premier amour dont il retombe amoureux et Aubrey Plazza tombe amoureuse du type qui a laissé l’annonce. Et finalement oui il y a bien une machine à remonter dans le temps. Pas mal pas inoubliable malgré un postulat de départ intéressant.
Un étrange film méta sur le cinéma, qui commence comme du screwball et qui finit dans le chef d'œuvre de Merlin LeRoy I Am a Fugitive from a Chain Gang. Un réalisateur de films part sur la route pour se confronter à la misère. En chemin il rencontre une jeune femme aspirante actrice, Veronica Lake. Le propos du film n’est pas d’une grande clarté mais le film vaut le coup pour son sujet un peu insaisissable : le cinéma lui-même, l'histoire du cinéma, Veronica Lake, la crise, l’errance, les classes sociales, l’injustice.
Pendant le confinement, un film est tourné en vase clôt dans une grande demeure, avec un certain nombre d’archétypes : la tiktokeuse, le comédien indien, etc. Légèrement amusant mais peu inspiré.
Un film de potes à partir d'une situation « inversée », un mec qui n’a jamais eu de meilleur ami se met au défi d’en trouver un ce qui va perturber son couple. Anecdotique pas si mal.
La quête du burger par deux potes, anodin et amusant.
Baby face (Barbara Stanwyck) travaille dans un bistrot minable tenu par son père. Un homme l’invite à lire Nietzsche, à sortir de ce milieu et à accéder à d’autres strates de la société. Elle part à New York, avec Chico, une employée noire. Elle trouve un emploi dans une banque dont elle monte peu à peu les échelons en utilisant graduellement les hommes et leur poste dans l’entreprise. L’utilisation de la sexualité comme moyen d’ascension sociale y est montrée frontalement. On peut y voir déjà une représentation de la sororité et légèrement ambiguë : Baby face ne ne sépare jamais de Chico, même quand les hommes le lui demandent mais Chico reste néanmoins toujours à sa place : une subalterne. Film direct sans fioriture, excellent à l’exception d’une fin qui sauve in extremis la morale.
Un film plat sur les attentats du Bataclan sauvé in extremis par une dernière séquence d’assaut.
Une comédie d’horreur sur les malentendus (de classe sociale). Très drôle.
Porté par un bon casting (François Damiens et Jérôme Commandeur s'en sortent le mieux), des paysages magnifiques et une situation narrative pleine de promesses (la recherche d’un trésor perdu sur une île), ce film, monté de manière amateur, dépourvu de tension, de toute image, de toute scène, de tout cinéma — ne suscite aucun rire et se vautre entièrement dans sa nullité.
Deux frères, le premier fils légitime est un commissaire, il hérite à la mort du père d'un établissement de bowling ; le second, le bâtard, n'hérite de rien, mais son frère, le fils légitime lui confie la gestion du bowling. Leur père, ancien chasseur de fauves y avait ses habitudes, des repas s'y déroulent toujours célébrant le grand chasseur qu'il était. Tandis que le fils commissaire s’éprend d’une activiste pour l'environnement opposée à la chasse, le fils bâtard, prédateur, utilise le bowling pour attraper ses proies.
Le film choisit d'évacuer le réalisme et de se tourner vers un modèle des films noir à la manière de Tourneur mais aujourd'hui et dans une tentative de ne surtout rien rater du train en marche de tous les aspects de la « masculinité toxique ».
C'est entièrement raté, mal filmé, mal cadré et parfaitement ridicule,
Un film très resserré qui commence dans les tranchées et qui se finit au moment de la crise de 29 et qui raconte l’histoire d’un type, dépossédé d’un fait d’arme par les événements, devenu dépendant à la morphine qui va s’en sortir, lancer la mécanisation d’une usine dont les propriétaires vont changer laissant tout le monde à la rue, sa femme meurt dans la foule, lui est condamné pour sédition et finit comme un hobo, c’est très dense, ça raconte dix années des États-Unis, c’est sec, rapide, sans fioriture. Encore un grand film de William Wellman.
L’ascension et la chute d’un petit caïd dans la mafia, un des premiers films de genre, pas aussi abouti que Je suis un évadé mais un excellent film.
On voit que le code Hayes après est passé juste. L’intrigue du film, amoureuse et sociale n’est pas passionnante, le message : il faut voir au-delà des préjugés. Mais sont insérés quatre morceaux de comédie musicale dont le dernier qui raconte les retours de la guerre est remarquable.
Pendant la Grande Dépression, trois adolescents traversent les États-Unis en train. Errance, misère, faim, viol, accident. Wild Boys of the Road est un film âpre et bouleversant, assez proche dans sa thématique et son traitement des Raisins de la colère : c'est-à-dire des films politiques mais traités comme de vrais films de genre (des road-movie).
Chef d’œuvre.
Sympathique série b avec Gerard Butler. Un avion, et parmi ses passagers un prisonnier pour meurtre, est contraint de se poser sur une île. Les passagers sont pris en otage par un groupe armé. Efficace, linéaire, sans fioriture, un peu basique niveau scénario, mais un bon film d'action et d'aventure.
Le début du film est brillant et étourdissant : l’arrivée de l’éléphant, la fête décadente et les premières scènes de tournage avec Margot Robbie et Brad Pitt. Mais le film suit l’apothéose et la chute de ses héros, commence comme un volcan pour finir par se diluer platement, il y a un problème d’équilibre dans la construction, les scènes finales sont interminables et inutiles.
Le film m'a constamment fait penser aux Cigares du Pharaon prépublié entre 1932 et 1934 mais l’épyptomanie était à la mode. Par ailleurs, Hergé a probablement été inspiré par d'autres Charlie Chan, il y a une tonalité et une manière de scénario populaire de cette époque. On peut y voir une jeune Rita Hayworth brune avant qu'elle ne devienne Rita Hayworth.
7⭐️
Une comédie sans rapport avec les deux premiers opus, un modèle devient invisible. Anecdotique mais sympathique.
Un film sur le deuil. Jeanne (Blanche Gardin) part à Lisbonne vider l’appartement de sa mère qui vient de mourir et qu’elle veut/doit vendre. Les scènes sont entrecoupées de petits dessins animés qui sont la voix intérieure de Jeanne et qui commentent les actions, et contrebalance la tristesse/dépression du personnage qui n’affiche pas ses émotions. Jeanne rencontre un type, elle retrouve un ancien amant, elle vide la bibliothèque de l’appartement, elle reçoit des agents immobiliers, elle va à la plage, il ne se passe que de petites actions banales mais le ton est très juste pour parler de la mort et de comment continuer après.
6⭐️
Le quotidien d'employés d'un supermarché Cloud9. La série n'a pas la finesse et la charge de The Office , à laquelle elle ressem...