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samedi 8 février 2025

Akira Kurosawa, 生きる (Vivre), 1952

Un homme terne — ses collègues l’appellent « la momie » — apprend qu’il a un cancer, il décide alors de vivre, d’apprendre à vivre.

Le film est construit en trois parties : la première, brève et bureaucratique (presque kafkaïenne), où il apprend sa maladie ; la deuxième, est une traversée de la ville, érotique et de l’énergie de la nuit ; et la troisième est la longue beuverie qui succède à sa mort — une veillée funèbre entremêlée de flash-backs, et une tentative de réhabilitation ou d’appropriation de son action.

Vivre est une fable plastiquement sublime, qui a marqué Rod Serling pour l’écriture de certains épisodes de La Quatrième Dimension. La deuxième partie est la plus belle ; la troisième, ponctuée de moments sublimes, est un peu distendue.

mardi 18 mai 2021

Charles Chaplin, Limelight, 1952

Les numéro de clowns sont difficiles à regarder (même la scène avec Buster Keaton). Et puis il y a ce rachat du vieil homme dont une jeune fille s’éprend et qui refuse son amour en favorisant celui d’un jeune homme, qui ressemble plus à une tentative de dédouanement personnel qu’à un biais narratif juste. Charlot est un personnage du cinéma muet, Chaplin est parvenu à la prolonger au-delà, mais Modern Time est déjà à mon avis moins intéressant que City Light ou The Gold RushLimelight bénéficie d’une indulgence cinéphilique comme testament de Charlot mais je lui préfère sans commune mesure Monsieur Verdoux.


mercredi 12 mai 2021

Richard Fleischer, The narrow margin, 1952

Un flic escorte la femme d’un criminel qui risque d’être éliminée. Un huis-clos parfait et un grand film de train.

Lumière, Méliès, Hitchcock, Maurice Tourneur (Night of the Demon), Melville, Godard, etc. Le train est là dès le début du cinéma, il est à la fois un motif cinématographique et une métaphore du cinéma, les fenêtres des photogrammes. Bien avant que l’on puisse entrer dans les salles pour voir des films, le voyage en train proposait déjà, l’expérience du défilement rapide, dans un cadre, des images.

https://trainconsultant.com/2019/03/16/les-750-films-long-metrage-dont-le-train-joue-le-premier-role/ 





Renoir, la grande illusion, 1937

Structurée en trois parties ascendantes, de la promiscuité à la solitude (la caserne, le château, les alpages), La Grande Illusion met en sc...