Autour du canal Saint-Martin gravitent des personnages excentriques : Michel Simon tient un kiosque à journaux, Jean Le Poulain est restaurateur, Michel Galabru doit de l’argent, il y a aussi des invalides militaires, des femmes et un tueur en série à l'écharpe rouge (Michel Serrault). Le montage est étrange sans qu'on sache si ça tient du je m’en foutisme (du sabordage à la Mocky) ou d'un choix esthétique. Le fil conducteur est ténu mais la réussite du film tient à son ambiance sans pareille (une version 70's d'Hôtel du Nord). Et il y a cette mélancolie d'un Paris qu'on ne reconnait pas, le canal Saint-Martin a bien changé, ses abords ici ressemble à une ville de province. C'est le dernier rôle de Michel Simon. Un excellent film de Mocky.
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dimanche 14 août 2022
samedi 5 mars 2022
Jacques Besnard, C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule…, 1975
Le film est un peu laborieux, mais le titre anti-wittgensteinien et le dispositif, presque expérimental (un lieu unique : des toilettes publiques creusées à tour de rôle par les mêmes personnages sous différents déguisements) en font une curiosité. Les trois acteurs principaux, Blier, Lefebvre et Serrault sont en roue libre. L'idée du film est créditée à Clavier, Jugnot et Lhermitte qu'on entrevoit dans le film. Il y a un côté bon enfant et un passage de relai entre deux générations.
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