samedi 27 septembre 2025
Kenji Misumi, Le sabre, 1964
mardi 20 mai 2025
Masahiro Shinoda, Fleur pâle, 1964
Un yakuza, qui vient de sortir de prison, s'éprend d'une femme dont on ne saura rien, qu'il fait pénétrer dans un cercle de jeu. La photographie, les plans, le noir et blanc (la ville, les tripots, la nuit), la musique sont de toute beauté. La violence y est extrêmement stylisée, très artificielle, affectée à l'image du film. Le récit est ténu, presque anecdotique. Un beau film de yakuza de la Nouvelle Vague japonaise.
jeudi 15 juin 2023
Jean Girault, Faites sauter la banque, 1964
Victor Garnier (Louis de Funès), commerçant fauché à cause des investissements douteux que lui a fait faire son banquier décide de se dédommager lui-même, et de creuser un tunnel jusqu’à la banque en face afin d’y dérober le contenu des coffres. Faites sauter la banque sort en 1964, en même temps que deux autres films de Jean Girault, le premier Gendarme et Les Gorilles. Les films de Girault ont souvent des problèmes de scénario (de construction) mais Faites sauter la banque avec Marielle en banquier véreux et Louis de Funès en marchand d’articles de chasse et pêche, ruiné et père de famille est bien rythmé, direct, dépourvu de séquences digressives inutiles et ponctué de quelques épisodes très drôles. Un des meilleurs films de Jean Girault.
mercredi 5 mai 2021
Ishiro Honda, Ghidrah, le monstre à trois têtes, 1964
Il y a plusieurs intrigues et protagonistes dans Le Monstre à trois têtes : une princesse en avion venue se réfugier momentanément au Japon, dont l’avion explose en vol ; cette même princesse, sans bracelet, qu’on retrouve à Tokyo, annonçant des catastrophes et se disant venir de Vénus ; des hommes qui la recherchent et veulent la tuer ; son garde du corps ; les deux fées qui doivent repartir chez elles, sur l’île de Mothra, et qui finalement ne repartent pas ; Mothra, Godzilla et Rodan qui décident de s’unir contre le monstre à trois têtes. Plastiquement, le film est très beau, dans une tonalité bien différente du premier Godzilla. Godzilla et Mothra se battent comme dans un match de ping-pong, il n’y a plus rien de la tragédie, c’est un film décontracté, bon enfant, enfantin, avec de la fantasy et du fantastique.
Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025
Le film ne parvient pas à retranscrire l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de déficits techniques dans la mise en scè...
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