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mercredi 22 mars 2023

Juho Kuosmanen, Hytti nro 6 (Compartiment n°6), 2021

Dans les années 90, une femme quitte Moscou en train pour se rendre à Mourmansk afin d'y voir des pétroglyphes, elle partage sa cabine avec un homme. Cohabitation contrainte de deux mondes avec rugosités et interférences et sans résolution finale amoureuse, ou fantasque d'une abolition des classes sociales — sans aboutissement (à l'image de ces dessins gravés qu'on ne verra jamais). Un beau road-movie, assez classique, dans un train, sous la neige, avec Desireless en parfaite bande son.


dimanche 25 décembre 2022

Guillermo del Toro, Nightmare alley, 2021

Remake du film d’Edmund Goulding avec Tyrone Power que j’avais préféré de beaucoup, peut-être parce que le film original réalisé dans les années 40 se déroule à cette même époque et que cette proximité-là est gage d'une vérité ou au moins d'une illusion vérité à capter quelque chose du temps et surtout dans sa première partie, dans le monde des forains, et beaucoup dans sa deuxième qui articule crédulité et modernité.


lundi 14 juin 2021

Jaume Collet-Serra, Junge cruise, 2021

Le couple à la manière d'African Queen aurait pu fonctionner, mais le nappage numérique dégouline et rend le film difficile à regarder pour moi.

Jonathan Hensleigh, The ice road, 2021

Liam Neeson dans un camion sur une route de glace et beaucoup trop d'autres éléments parfaitement inutiles (le complot, la sœur, le frère handicapé, etc.)

mardi 18 mai 2021

Alexandre Aja, Oxygène, 2021

Une femme se réveille dans un caisson bientôt à court d'oxygène. Le film est bien mené compte tenu de l’exiguïté du décor et de son unique actrice. Mais comme dans Buried, l'occupation du temps contraint à des ressorts narratifs artificiels, les coups de fil au départ aux flics et même à elle-même n’ont aucun sens, c'est un peu dommage.




dimanche 9 mai 2021

Zack Snyder, Army of the dead, 2021

Le début du film est prometteur, un condensé avant l’action, un film dans le film : la constitution de l’équipe. Mais par la suite, les personnages sont insuffisamment typés, ils sont tous quasiment interchangeables, et l’intrigue n’en fait pas grand-chose. Les alphas ne servent à rien, sauf à ajouter de la laideur et de la sauvagerie humaine inutile, et la relation père-fille est dénuée d'intérêt. Dommage, c’est bien réalisé, les décors sont beaux (les ruines du capitalisme), mais ça reste un gros film de zombies ennuyeux.






jeudi 6 mai 2021

Seijun Suzuki, La jeunesse de la bête, 1963

On se perd parfois dans les personnages et dans l’intrigue, pourtant assez basique, de ce film : un type cherche à retrouver le meurtrier d’un de ses amis et infiltre le milieu des yakuzas. C’est d’une très grande inventivité plastique : les cadrages, les plans, le ton général du film, les couleurs, la musique, les intérieurs très 60s et très pop, et le visage extraordinaire de Jo Shishido. C’est une merveille singulière.

Alain Chabat, Le combat des chefs, 2025

La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier,  ce qui rel...