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samedi 10 mai 2025

Kon Ichikawa, La harpe de Birmanie, 1956

À la fin de la Deuxième Guerre mondiale, des soldats japonais prisonniers en Birmanie errent. L’un des leurs, harpiste, est présumé mort ; ils croient le recroiser, en bonze, avec un perroquet sur l’épaule. Pas de grand récit ici : le groupe, les vaincus, cherche un disparu, occupé à faire réparation aux morts, entre la beauté des temples birmans, l’horreur des cadavres, les perroquets, et le quotidien d’une « petite mère » et son panier de fruits. Le film déploie une très grande beauté plastique. Ses chants intradiégétiques lui confèrent parfois un étrange aspect de comédie musicale. Un grand film d’errance et d’attente, qui rappelle à la fois Fires on the Plain et The Lost Patrol.

mardi 31 octobre 2023

Douglas Sirk, Written on the Wind, 1956

Une femme dont deux hommes s’éprennent, et la sœur de l'un d'eux : trio ou quator amoureux, différence de classes sociales, virilité suspendue, alcool et tragédie.

Written on the Wind est éblouissant dans sa photographie, ses couleurs, dans la composition de ses plans, dans ses cadres, dans son grain, dans sa lumière, dans le mouvement de ses acteurs, dans sa chorégraphie. Il est formellement tellement sophistiqué, tellement extraordinaire qu’il contraint le spectateur à un regard dédramatisé, c'est un mélo, mais un mélo qui tient à distance émotionnelle le spectateur, fasciné par ce qu'il voit.

Dorothy Malone et Robert Stack sont magnifiques, reléguant Rock Hudson et Lauren Bacall au second plan. Tout est parfait dans ce film, de la séquence d’introduction en voiture, à la métaphore phallique finale. Un chef d'œuvre.

 


 


Refn, Pusher

Le premier visionnage de la trilogie Pusher m’avait fait une forte impression. À sa ressortie, le film a sans doute un peu perdu de sa force...