Affichage des articles dont le libellé est 1994. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est 1994. Afficher tous les articles

dimanche 29 juin 2025

Isao Takahata, Pompoko, 1994

Les tanukis luttent contre les humains. Un conte transformiste lucide sur l’incontrôlable expansion anthropique au détriment de toutes les autres espèces sauvages et leur fatale adaptation.

jeudi 5 juin 2025

Shinji Sômai, Le jardin d’été, 1994

L’été, un terrain vague au milieu des constructions modernes, une maison délabrée, un jardin envahi, et un vieil homme. Trois gamins intrigués par cet homme vont finalement l’aider à reprendre pied. Un film d’une luminosité et d’une beauté sidérantes par un réalisateur majeur. Passionnant, qu’il montre le débroussaillage d’un jardin ou qu’il s’attarde sur une scène immobile dans une piscine (et qui aurait presque pu se passer de toute autre intrigue). Un très grand film solaire.

samedi 16 novembre 2024

Columbo, Butterfly in Shades of Grey, 1994

Dans la plupart des épisodes de Columbo, la préparation du meurtre et la manière dont l'inspecteur débusque le coupable constituent une grande partie du plaisir de spectateur. Ici le meurtre est accompli sans génie et le piège que tend Columbo est anecdotique. Si Butterfly in Shades of Grey est un épisode remarquable, c’est par sa peinture d'un milieu (la radio, le show-business), par la densité de ses éléments un peu intercalaires et surtout par la présence de William Shatner qui incarne le tueur (et dont c'est la deuxième participation à un épisode) — et au plaisir de voir ces deux acteurs mythiques jouer ensemble.

vendredi 15 novembre 2024

Quentin Tarantino, Pulp Fiction, 1994

La surprise que provoquait la chronologie non linéaire du film se dissipe nécessairement aux multiples visionnages, comme celle des tonalités qui composent ses différentes segments. Mais trente ans après, Pulp fiction reste un grand plaisir de cinéma, le meilleur film avec Réservoir dog, de son auteur.

Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025

Le film ne parvient pas à retranscrire l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de déficits techniques dans la mise en scè...