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lundi 20 novembre 2023

Agnès Varda, Sans toit ni loi, 1985

La mort par l'errance de Mona, une jeune femme/

Sur sa route, elle va croiser des marginaux, des gens de la campagne, des immigrés — presque tous détestables (pouilleux, envieux, défoncés, violents, traîtres), vivant dans la misère ou des formes d'utopie ratée.

Seule la bourgeoisie échappe au jeu de massacre : deux femmes, la première interprétée par Macha Méril qui soigne des arbres et une vieille dame à la grande maison.

Mona n'explique pas vraiment son parcours, elle dit seulement qu'elle fuit les petits chefs, le travail. Dans le film il n'y a de salut que dans les structures sociales et dans l'acceptation de ses règles, la tentative de s'en affranchir est un suicide.

Agnès Varda utilise des comédiens professionnels et des comédiens amateurs. Le jeu des seconds se détachent de celui des premiers, et les relèguent à des simples éléments d’un décor naturaliste et un peu outrancier — ce qui réinscrit dans la forme du film une dichotomie en reflet de ses différents mondes.

Le film évite le pittoresque, il est rugueux, il a pour lui ne de pas être manichéen, le personnage de Mona n'est pas sympathique, ni excusable. Mais il y a dans l'acharnement de Varda à ne montrer que la spirale infernale d'où Mona ne se débat pas, arrogante, tête haute ou baissée, autant une dénonciation de la misère qu'une invitation à rentrer dans les ordres.

Restent quelques belles scènes, Sandrine Bonnaire et Macha Méryl dans la voiture en train de manger et les scènes en duo avec Hassoun, le tunisien. 





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lundi 19 juin 2023

Bruno Zincone, Gros dégueulasse, 1985

Le film par sa lecture littérale du personnage, slip taché et couilles qui dépassent, échoue à adapter la bande dessinée de Reiser. L’écriture est un peu paresseuse, les gags ne sont pas drôles, il y a un problème de rythme mais pour autant le film n’est pas complètement raté. Maurice Risch, dans ce rôle si ingrat, s'en sort avec une certaine élégance, il y a un discours sur l’exclusion sociale, des plans documentaires étranges sur un marché ou dans un magasin de lingerie. Une sorte de film franchouillard, un peu crade et qui emprunte en même temps à cette esthétique publicitaire ou de ce qu'on a appelé le cinéma du look. Un drôle de mélange.





samedi 13 mai 2023

Claude Chabrol, Poulet au vinaigre, 1985

Enquête dans une petite ville de province, l’image n’est pas très belle mais l’ambiance du film et le jeu de Poiret valent le visionnage.


 

vendredi 22 avril 2022

Josiane Balasko, Sac de nœuds, 1985

Le premier film de Josiane Balasko réalisatrice est traversé de quelques scènes poétiques (un cheval en ville qui s'enfuit, des enfants sur la plage), d'acteurs (dont Coluche) au service d'une représentation de l'échec social typique des années 80 (comme l'ont montré Michel Blanc avec Marche à l'ombre et Jugnot avec Une époque formidable) qui n'était pas pour autant le signe d'un désespoir absolu.  

mardi 22 mars 2022

François Leterrier, Tranches de vie, 1985

Série de sketchs inégaux mais avec notamment certains acteurs du Splendid. Celui avec Martin Lamotte incapable de choisir entre ses deux épouses et Les âmes mortes avec Jugnot rendant visite à son cousin en Russie sont très réussis. 

lundi 14 juin 2021

Star Wars : Skeleton Crew, 2024

Quatre enfants d'une banlieue pavillonnaire embarquent accidentellement dans un vaisseau qui les emmène loin de chez eux. Les voici donc...