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dimanche 22 décembre 2024

Josef von Sternberg, The Shanghai Gesture, 1941

Un casino, dont on vient signaler à sa tenancière — la très sophistiquée Mother Gin Sling — qu’elle devra le fermer quelques semaines plus tard. Le mouvement du titre, c’est celui de la ville, carrefour cosmopolite vénéneux (jeu, drogue, alcool, prostituées), et celui de la caméra lorsqu’elle appréhende l’arène circulaire concentrique du casino, ainsi que sa galerie de personnages.

The Shanghai Gesture est moins réussi que Shanghai Express. Le drame familial qui le sous-tend, et fait coïncider la petite histoire aux mouvements du monde, reste un peu artificiel. Mais le décor, les personnages, l’ambiance, la photographie, et quelques scènes de toute beauté suffisent à faire de ce film un objet magnifique




 


samedi 12 juin 2021

John Huston, The Maltese falcon, 1941

C’est la deuxième fois que je le vois et à nouveau je suis déçu, je l’ai trouvé ennuyeux, je ne suis pas vraiment certain d’avoir saisi le film, à nouveau quelque chose m'échappe, le film est peu alambiqué, le faucon maltais comme un MacGuffin sans saveur.

 

vendredi 4 juin 2021

Raoul Walsh, High Sierra, 1941

Un excellent film de braquage avec Humphrey Bogart et Ida Lupino. Le braquage en lui-même n'arrive qu'à la fin du film. La traque du personnage m’a fait penser à la fin de First blood. L'ambiance est très réussie, avec ce chien dont il est dit dès le début qu’il porte malheur, le braquage qui foire, et tout ce qu’il y a à coté (la jeune fille dont s’éprend Bogart, qui a un pied bot et qui finalement l’envoie balader), la cabane avec le noir, etc. Un très beau film assez désespéré.




mardi 23 février 2021

Jean Renoir, Swamp Water (L'étang tragique), 1941

Premier film américain de Renoir (Irving Pichel est également crédité à la réalisation). Ça ne ressemble pas vraiment à un film de Renoir, et on peut le voir comme une métaphore accidentelle de sa propre condition de cinéaste expatrié en 1941. C’est un film simple, qui n'a pas l’ambition formelle ou narrative de La grande illusionLa règle du jeu ou l’étrangeté de La nuit du carrefour. Une sorte de survival dans les marais de Georgie. Un film à l’ambiance atypique, un petit Renoir, mais immense.



Refn, Pusher

Le premier visionnage de la trilogie Pusher m’avait fait une forte impression. À sa ressortie, le film a sans doute un peu perdu de sa force...