Une actrice devient mutique. Une infirmière l’accompagne dans une villa au bord de la mer et s’expose en lui racontant une aventure sexuelle. Plus tard, elle découvre que l’actrice révèle cette anecdote intime dans une lettre. Le film le plus expérimental de Bergman. Mal aimable, austère, abscons — d’une beauté sidérante. Lynch s’en souviendra dans Twin Peaks et Mulholland Drive.
mardi 13 mai 2025
jeudi 22 juin 2023
Gérard Oury, La grande vadrouille, 1966
Une très grande comédie française : un film de route et un duo improbable que la guerre a réuni. C'est une certaine idée de la France. Le film enchaine les scènes marquantes : les bains turcs, la grange Batellière, la nuit à l’hôtel (qui est elle-même une succession de scènes parfaites : l’arrivée dans la ville, à l’hôtel, le plateau repas, l’inversion des lits), etc. La fin est sans doute la partie la moins réussie du film (à partir des chiens). Comment tracer un chemin dans une culture commune à partir de présupposés différents et d'un antagoniste ?
mardi 1 juin 2021
Sergio Leone, Il buono, il brutto, il cattivo, 1966
Le bon, la brute et le truand a une note de 8,8 sur IMDB, il est n°1 de l’année 1966 sur RYM et 6e au classement général des meilleurs films de tous les temps. Ai-je été à chaque fois que je l’ai vu dans de mauvaises conditions, mauvais siège, copie, salle, écran d'ordinateur poussiéreux, état personnel défavorable ? Le film est long, la cadrage n'est pas toujours réussi, la fin dans le cimetière me semble totalement ratée (alors que le décor est très beau). Est-ce qu'il a tellement été absorbé et régurgité par ce qui a suivi que sa singularité s'est atténuée, et que son effet tient ou a tenu au différentiel d'avec les westerns précédents ? que ses suites l'ont rétroactivement neutralisé ? J'ai vu les parodies qu'en a fait Gotlib avant de voir le film. Est-ce que la lecture d'une bande dessinée peut ruiner la vision d'un film ? Le bon, la brute et le truand est bon western avec des gueules, une musique entêtante — mais pas un des meilleurs films du monde.
Marcel Pagnol, Merlusse, 1935
Conte de Noël. 24 décembre, dans un pensionnat, un surveillant malmené par la vie et les élèves va trouver, en dépit du destin, un salut.
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Réalisé par Patrick McGoohan — qui signe ici sa quatrième participation à un épisode de Columbo et incarne également le rôle d’Eric Prince...
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