Adapté d’un roman d’Irène Némirovsky, premier film parlant de Duvivier. Chute et mort d’un homme qui a réussi. Le récit est ennuyeux, mélodramatique, et le jeu des acteurs, outré.
Mais le film est passionnant dans ses scènes en marge de l’intrigue proprement dite, qui jouent sur des tentatives formelles : superpositions sonores, cadrages, découpage — comme le début magnifique de cette scène finale sur le bateau, avec le chant des immigrés juifs et la sirène du navire.
Un film remarquable, très inégal.