Affichage des articles dont le libellé est Ishiro Honda. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Ishiro Honda. Afficher tous les articles

mercredi 5 mai 2021

Ishiro Honda, Ghidrah, le monstre à trois têtes, 1964

Il y a plusieurs intrigues/protagonistes dans Le monstre à trois têtes : une princesse en avion venue se réfugier momentanément au Japon, et dont l’avion explose en vol, cette même princesse mais sans bracelet qu’on retrouve à Tokyo, annonçant des catastrophes et se disant venir de Vénus, des hommes qui la recherchent et qui veulent la tuer, son garde du corps, les deux fées qui doivent repartir chez elles dans l’île de Mothra et qui finalement ne repartent pas, Mothra, Godzilla et Rodan qui décident de s’unir contre le monstre à trois têtes. Plastiquement, le film est très beau, dans une tonalité bien différente du premier Godzilla, Godzilla et Mothra se battent comme dans un match de ping-pong, il n’y a plus rien de la tragédie, c’est un film décontracté, bon enfant, enfantin, avec de la fantasy et du fantastique.




vendredi 30 avril 2021

Ishiro Honda, Mothra, 1960

Narrativement le film est indigent. Le personnage principal, offre par son allure étronesque, une sorte de contrepoids dans sa simili-reptation avec tous les autres monstres qui devrait permettre des juxtapositions de mouvements, de postures, une sorte de danse — mais qui n'est jamais exploitée. Le début sur l’île est féérique, on pense à Meliès, à un monde perdu, il y a quelques chansons, c’est très léger, les couleurs sont belles. Mais il faut attendre la dernière demie-heure du film pour retrouver quelque chose du talent et de la singularité d’Ishiro Honda : dans les scènes d’incendies, la nuit, avec les tanks, quand Mothra arrive à Tokyo et détruit la tour ou à New York, c'est-à-dire les scènes où se mélangent les maquettes de la ville, des véhicules, les camions jaunes qui roulent sur la piste et les prises de vue réelles avec les acteurs et la marionnette, c’est là que le film est passionnant, dans cette combinaison, dans ses images hybrides. Ishiro Honda est un grand metteur en scène de la stratification des images et du chaos.




 



























Star Wars : Skeleton Crew, 2024

Quatre enfants d'une banlieue pavillonnaire embarquent accidentellement dans un vaisseau qui les emmène loin de chez eux. Les voici donc...