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mardi 23 septembre 2025

Akira Kurosawa, Chien enragé, 1949

Un flic se fait voler son flingue et traque celui qui, balle après balle, l’utilise. Polar bifurquant vers une sorte d’errance/quête — d’une beauté formelle et d’une inventivité constantes. Film majeur de Kurosawa.

vendredi 19 septembre 2025

Kurosawa, Les bas-fonds, 1957

Théâtral (un unique décor), braillard, grotesque, relâché — bien loin de la rigueur compositionelle de ses grands films. Seule la fin, très drôle, sauve cet aparté mineur de la filmographie de Kurosawa.

lundi 15 septembre 2025

Akira Kurosawa, Entre le ciel et l’enfer, 1963

Suite de séquences formelles, picturales, rythmiques, narratives structurant les trois parties d’une intrigue policière : la négociation, la rançon, l'enquête. Film majeur de Kurosawa et de toute l'histoire du cinéma. 

 

samedi 8 février 2025

Akira Kurosawa, 生きる (Vivre), 1952

Un homme terne — ses collègues l’appellent « la momie » — apprend qu’il a un cancer et décide de vivre, d’apprendre à vivre. Le film est construit en trois parties : la première, brève et bureaucratique (presque kafkaïenne), où il apprend sa maladie ; la deuxième, est une traversée de la ville, érotique et de l’énergie de la nuit ; et la troisième est la longue beuverie qui succède à sa mort, une veillée funèbre entremêlée de flash-backs, et une tentative de réhabilitation de son action ou d’appropriation.

Vivre est une fable d’une grande beauté plastique, qui a marqué Rod Serling dans l’écriture de certains épisodes de La Quatrième Dimension. La deuxième partie est la plus belle ; la troisième, ponctuée de moments sublimes, est un peu distendue — mais c’est souvent le cas chez Kurosawa.

jeudi 6 mai 2021

Akira Kurosawa, La forteresse cachée, 1958

Film d’aventures à fort capital de sympathie. On y suit un groupe constitué de deux villageois un peu idiots, d’un samouraï et d’une princesse qui convoyent le trésor qu’ils ont trouvé. De nombreux éléments du film sont marquants : le comique des deux villageois, la vallée de pierres, les pierres qui tombent, la jolie princesse en short dynamique, la scène de combustion par les villageois, la mare avec l’or — cette dernière rappelle le marais de Yoda. Le film a été présenté par George Lucas comme l’une des sources d'inspiration de Star Wars. La musique du film évoque aussi celle de Star Wars, et un mouvement des bras de la princesse rappelle C-3PO. Un film assez décontracté de Kurosawa, qui n’a pas la réputation de ses films portés par des dispositifs plus conceptuels ou plus spectaculaires, comme Les 7 Samouraïs ou Rashomon, mais qui n’a pas vieilli.

Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025

Le film ne parvient pas à retranscrire l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de déficits techniques dans la mise en scè...