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lundi 6 novembre 2023

Shinobu Yaguchi, Survival family, 2017

Après une panne mystérieuse qui arrête toute activité, une famille tente de rejoindre Osaka.

Un film post-apocalyptique, de route, de survie, mais sans la mythologie SF qui lui est habituellement associée, avec un ton à la fois plus léger et plus naturaliste. On y retrouve un certain nombre de motifs presque obligés : les rencontres, la recherche de nourriture, la préservation de l’eau, la traversée du fleuve, les chiens, l’arrêt dans une ferme et la tentation de se sédentariser, etc. Mais le film a sa manière singulière.

Les vingt dernières minutes sont malheureusement un peu ratées, appuyant trop sa dimension familiale : fin joyeuse, tous réunis dans le train, et la bonne rigolade.



jeudi 30 décembre 2021

Kenji Mizoguchi, Miss Oyu, 1951

Un homme s’éprend de la sœur de la femme à laquelle il est promis. Cette femme, veuve et mère, ne peut s’émanciper de sa belle-famille. L’homme épouse donc celle qu’il n’aime pas. Lorsque le fils de la femme aimée meurt, elle est répudiée et quitte le foyer. Quelques années plus tard, l’épouse légitime meurt en couches. L’homme confie alors l’enfant à la sœur, la femme aimée — sans même la revoir.

Le résumé de ce mélodrame, où s’entrelacent un amour impossible et des deuils croisés dans une société codifiée, ne dit rien encore de la puissance du film : de sa photographie, de la perfection du cadre, de la composition stratifiée des plans, de leur profondeur — comme dans un théâtre de papier.

Une scène : les personnages sur la terrasse, la défunte hors champ dans la pièce voisine, un bébé dans les bras, un train qui passe au loin. Un instant suspendu, miraculeux de mise en scène.

Un des plus beaux films du monde.



vendredi 23 avril 2021

Yoshitarô Nomura, Le vase des sables, 1974

Un mort sans motif, une enquête et la reconstitution de l’enquête. On découvre l’homme qui avait adopté un garçon, devenu musicien star, et dont le père était lépreux. Le début et toute la première moitié sont réussies. La deuxième partie, à partir du récital, la vie de l’enfant et de son père, muet, est affreuse.

Thomas Ngingol, Indomptables, 2025

Un inspecteur enquête sur le meurtre d’un autre policier, à son enquête se mêle sa vie personnelle. Portée par une mélancolie et la beauté d...