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jeudi 30 décembre 2021

Kenji Mizoguchi, Miss Oyu, 1951

Un homme s’éprend de la sœur de la femme à laquelle il est promis. Mais cette femme, veuve et mère, ne peut s’émanciper de sa belle-famille. L’homme épouse donc celle qu’il n’aime pas. Lorsque le fils de la femme aimée meurt, elle est répudiée et quitte le foyer. Quelques années plus tard, l’épouse légitime meurt en couches. L’homme confie alors l’enfant à la sœur, la femme aimée — sans même la revoir.

Le résumé de ce mélodrame, où s’entrelacent un amour impossible et des deuils croisés dans une société codifiée, ne dit rien encore de la puissance du film : de sa photographie, de la perfection du cadre, de la composition stratifiée des plans, de leur profondeur — comme dans un théâtre de papier.

Une scène : les personnages sur la terrasse, la défunte hors champ dans la pièce voisine, un bébé dans les bras, un train qui passe au loin. Un instant suspendu, miraculeux de mise en scène.

Un des plus beaux films du monde.



dimanche 15 août 2021

Mizoguchi, L’impératrice Yang Kwei-Fei

Un Mizoguchi en couleurs, et ce n’est pas forcément le point fort, sauf dans une scène d’avancée de la foule la nuit et dans quelques tableaux.

Mizoguchi, La rue de la honte

Le dispositif tout en intérieur est superbe, la violence est ténue mais au final c’est un drame, la femme répudiée par son fils, l’autre dont le mari veut se pendre, l’autre encore qui devient folle et cette scène finale, avec le regard à moitié caché de la jeune fille et la musique, au final un très grand film simple. Sublime.

Renoir, la grande illusion, 1937

Structurée en trois parties ascendantes, de la promiscuité à la solitude (la caserne, le château, les alpages), La Grande Illusion met en sc...