Photographies commentées chronologiquement par lui-même de Sebastião Salgado. Il y a une indéniable force dans ces images ; leur indéniable limite, c’est qu’elles sont avant tout des objets esthétiques, qui ne disent peut-être pas grand-chose des sujets qu’elles racontent. Le parcours, de la dénonciation sociale à la soif de réparation de la terre, témoigne du désastre du monde et de notre espèce. Un documentaire élagué de toute technique, de tous les moyens mis en œuvre, de tout système financier – qu’il aurait pourtant été intéressant de montrer – et de toute réflexion sur la nocivité de vouloir documenter ce qui devrait rester isolé.
Affichage des articles dont le libellé est Wim Wenders. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Wim Wenders. Afficher tous les articles
vendredi 30 mai 2025
mardi 29 avril 2025
Wim Wenders, Tokyo-ga, 1985
Film hybride, qui commence et se termine sur Ozu — entre les deux, quelques analyses barthésiennes sur le Japon, une réflexion intéressante sur le golf en salle comme « forme pure », et la visite d’un atelier de fabrication de sampuru. Rien sur Tokyo à proprement parler : Tokyo-ga est plutôt un film sur le Japon en général — avec un dialogue avec Herzog, quelques plans dans Shinjuku, et un non-rendez-vous avec Marker, croisé à La Jetée.
Inscription à :
Commentaires (Atom)
Renoir, la grande illusion, 1937
Structurée en trois parties ascendantes, de la promiscuité à la solitude (la caserne, le château, les alpages), La Grande Illusion met en sc...
-
Drame amoureux romantique, mal écrit, articulant deux récits (si on veut…) : la recherche d’une femme par le comte et par le prêtre — le fil...
-
En dépit de deux idées, de l’ordre du décor (le globule attaquée derrière la vitre et les scènes de vitesse horizontales), le film, qui util...
-
La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier, ce qui rel...