Un homme terne — ses collègues l’appellent « la momie » — apprend qu’il a un cancer, il décide alors de vivre, d’apprendre à vivre.
Le film est construit en trois parties : la première, brève et bureaucratique (presque kafkaïenne), où il apprend sa maladie ; la deuxième, est une traversée de la ville, érotique et de l’énergie de la nuit ; et la troisième est la longue beuverie qui succède à sa mort — une veillée funèbre entremêlée de flash-backs, et une tentative de réhabilitation ou d’appropriation de son action.
Vivre est une fable plastiquement sublime, qui a marqué Rod Serling pour l’écriture de certains épisodes de La Quatrième Dimension. La deuxième partie est la plus belle ; la troisième, ponctuée de moments sublimes, est un peu distendue.
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