Les éléments horrifiques, dont je me souvenais et qui avaient contribué à la surprise et à l’effroi du premier visionnage, sont presque entièrement neutralisés à la deuxième séance. Ce qui frappe désormais, c’est la précision et la justesse de la réalisation, le générique de Saul Bass, la musique de Bernard Herrmann, les deux acteurs principaux fascinants, la photographie, la tension constante, et cette composition étrange avec prologue et double enquête.
Un vrai chef-d’œuvre, pour le coup, prototypique — comme beaucoup de films d’Hitchcock, qui fut à la fois un immense réalisateur, prolixe, et inventeur de formes matricielles du cinéma.
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