Ce film repose sur un MacGuffin, alléchant, mais, qui une fois l’amorce passée, ne semble plus intéresser Frank Ducosc, il y revient sporadiquement comme à un fil conducteur artificiel. Le véritable sujet du film ce sont les relations distendues entre les personnages (couple, famille, paroissiens…), que ce MacGuffin va permettre de consolider. L’ours ne sert qu'a la fabrication d'une intrigue sur les liens sociaux. Le film a ceci d'un peu paradoxal à la fois de faire tourner en sous-régime ses trois interprètes : Calamy, Dubosc, Poelvoorde et de s'éparpiller dans une multitude de sous-intrigues dont aucune ne trouve vraiment de terme ou d'aboutissement. Un ours dans le Jura que sa bande annonce vend comme un film de genre, enneigé, cruel, à la Fargo, dans lequel des quidams se trouveraient enferrés dans une situation trop grande pour eux ne tient pas sa promesse.
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