J’avais gardé en mémoire deux scènes : l’une avec Dennis Hopper, d’une tension inouïe, et l’autre d’une femme dansant longuement sur le toit d’une camionnette — la scène avec Hopper n’est pas si intense et pour l’autre il s’agit d’une voiture, et la scène est brève.
Est-ce qu’il faut interroger le fonctionnement de la mémoire ou la capacité du cinéma de Lynch à fabriquer des images qui se déforment ?
Blue Velvet est un teen movie, marqué notamment par Hitchcock et ponctué de quelques bizarreries, qui deviendront la marque caractéristique de ses grands films — et qui vaut surtout, sans doute, pour ce qu’il annonce.
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