Fable farcesque chromatique, fluo, sexy — et son opposé : monstrueux, putrescent, ridé, difforme. L'intrigue exploite une seule idée jusqu'au bout : le mythe de la jeunesse éternelle, une variation du Portrait de Dorian Gray. Il y avait déjà dans son précédent film cette même tenue d'une seule ligne de laquelle la réalisatrice ne déviait jamais. Les références ostentatoires vont de Kubrick à Cronenberg et Lynch. Il y a dans ce film une certaine radicalité jubilatoire — pour qui est sensible au genre grand-guignol. On peut s'étonner que ce soit pour son scénario, si mince, qu’il a été primé à Cannes, tant ce sont ses images qui sautent aux yeux.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Star Wars : Skeleton Crew, 2024
Quatre enfants d'une banlieue pavillonnaire embarquent accidentellement dans un vaisseau qui les emmène loin de chez eux. Les voici donc...
-
Réalisé par Patrick McGoohan, dont c'est là la quatrième participation à un épisode de Columbo, et qui interprète aussi le rôle d'Er...
-
Soixante-neuvième épisode de Columbo Les tueurs sont trop jeunes et le meurtre initial trop accidentel pour qu'on y développe l'anti...
-
Dans la plupart des épisodes de Columbo, la préparation du meurtre et la manière dont l'inspecteur débusque le coupable constituent une ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire