Bruno Podalydès a déjà utilisé les étapes d'une circulation fluviale dans un film, l'un de ses meilleurs : Comme un avion — qui mettait en scène un canoéiste évoluant parmi les méandres d’une rivière et les habitants de ses berges. Cette redite du dispositif, en négatif, souffre de la comparaison, La petite vadrouille n'a pas le charme, la précision, l'inventivité du précédent, sa manière de créer un monde suspendu, bucolique. Il y a quelques belles idées dans La petite vadrouille comme cette troupe de branquignols malins qui se déplace à chaque écluse, incarnant toujours de nouveaux hôtes ou la balançoire sous un pont. Mais l'argument du film, amoureux est un peu lâche, et Bruno Podalydès a été mieux inspiré par le passé dans ses dialogues.
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