mercredi 5 février 2025

Noémie Merlant, Les femmes au balcon, 2024

Les Femmes au balcon commence comme une comédie sororale à la Almodóvar, puis s’aventure vers le drame conjugal, la farce macabre, le film de fantômes, etc.

Le film déroule un véritable catalogue de la masculinité toxique (viol, violence conjugale, consultation gynécologique) et de ses remèdes : sororité, castration, éradication des hommes. Il se termine par une séquence où les femmes, seins nus, marchent dans la rue — enfin libres dans un monde sans hommes — comme une représentation d'un certain esprit militant des années 70.

Quelques tentatives formelles sont perceptibles, notamment dans le traitement de l’image, avec des filtres et des effets. Les scènes de désexualisation du corps féminin sont assez réussies. Mais le mélange des genres, l’imprécision de la mise en scène, comme une trop grande confiance laissée au seul mouvement de ses trois interprètes, plombent le film.

Un film de genres trans féministe raté.

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