Une femme, à Tokyo, traverse une phase difficile. Le film commence au moment de la catastrophe de Fukushima et où son mari quitte le foyer conjugal. Contamination de l'eau et abandon du domicile dessinent les deux fils du récit. La femme se réfugie dans une secte d’adorateur de l’eau verte et substitue au jardin de plantes dont s'occupait son mari un karesansui (un jardin de pierres). Six mois plus tard, le mari atteint d’un cancer, revient à la maison.
Le film est une comédie, pince-sans-rire, qui traite de la ménopause, de la place des femmes et de la société patriarcale japonaise. Cette « femme au bord de la crise de nerfs » nippone va maintenir le cap, malgré les injonctions à ce qu'on attend d'elle et la tentation personnelle à se laisser au pire, et traverser glorieuse, l’épreuve et dansante. C'est un film remarquable par son ton, son humour, sa justesse et la finesse de ses analyses.
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