Premier film américain de Renoir (Irving Pichel est également crédité à la réalisation). Ça ne ressemble pas vraiment à un film de Renoir, et on peut le voir comme une métaphore accidentelle de sa propre condition de cinéaste expatrié en 1941. C’est un film simple, qui n'a pas l’ambition formelle ou narrative de La grande illusion, La règle du jeu ou l’étrangeté de La nuit du carrefour. Une sorte de survival dans les marais de Georgie. Un film à l’ambiance atypique, un petit Renoir, mais immense.
mardi 23 février 2021
mercredi 17 février 2021
Alfred Hitchcock, I confess, 1953
Un confesseur (tenu au secret) devient une victime. Le lieu du tournage : Québec, est une singularité géographique dans la filmographie d’Hitchcock. La photographie est belle, mais l’intrigue est ennuyeuse et la résolution finale décevante. Pourtant, même dans un film aussi mineur que celui-ci, il y a (comme toujours dans le cinéma d’Hitchcock), une ou plusieurs scènes remarquables qui, à elles seules, justifient le visionnage et suffiraient à faire d’Hitchcock un génie du cinéma. Ici, trois séquences : le tout début, avec ses plans fixes sur la ville ; la fin, dans le restaurant (lorsqu’on sort de l’ambiance un peu terne du film) ; et cette scène dans le champ, où Anne Baxter et Montgomery Clift sont ensemble. Un film mineur d’Hitchcock, et pourtant notable.
jeudi 11 février 2021
Carl Theodor Dreyer, Gertrud, 1964
Gertrud : son mari, son amant, son ancien amant. Le dernier film de Dreyer prend la forme d’une pièce de boulevard, mais dans une version radicale, ostentatoirement artificielle, académiquement expérimentale. À la fois technique, distancié, empesé, ridicule, ennuyeux, unique et marquant.
Dans Gertrud, dernier film de Dreyer, l’héroïne éponyme se confronte à son mari, à son amant et à son ancien amant, au fil d’une intrigue qui s’apparente en quelque sorte à une pièce de boulevard. Le film se révèle radical et ostensiblement artificiel, adoptant une mise en scène technique et distanciée, fruit d’une démarche aussi expérimentale qu’académique. Empesé au point de frôler le ridicule ou l’ennui, il n’en demeure pas moins unique et marquant.
Rapaces, 2025
Un polar de journalistes, avec un final bien tendu.
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