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dimanche 28 septembre 2025

Paul Thomas Anderson, Une bataille après l’autre, 2025

Le film est passionnant pour au moins deux scènes qui témoignent d’une maitrise technique et d'un sens du rythme exceptionnels — à elles seules, elles valent le coup : la circulation à l’intérieur de la maison/ville du sensei (toute l’exfiltration de Bob) et la poursuite finale en voiture.

Les 2h50 du film passent à toute allure, sans temps mort. Le film est une farce, grotesque, presque un cartoon — dans lequel la révolution, et le métissage sont des motifs qui ne me semblent pas avoir de portée politique. Anderson n'en dit rien. Les personnages sont caricaturaux. Les méchants blancs sont des membres d'une sorte de KKK du XXIe, et la révolutionnaire noire est sexuelle et traitresse.

Ce qui intéresse Paul Thomas Anderson dans le film c'est comme dans There will be blood qu'il repose sur un secret de paternité dévoilé comme un twist. Tout ça pour ça.

(notes du 17 octobre : la réception critique de Sirat et de Une bataille après l'autre témoigne de la crispation idéologique qui entache les analyses de film aujourd'hui. Magrebh, techno, camions et freaks suffisant pour certains à faire un film sur la déterritorialisation. Et personnage métisse suffisant à injecter de la défiance dans tous les discours révolutionnaires. Le film de PTA repose sur un petit twist comme dans There Will be Blood qui lui permet de boucler son assemblage de séquences, c'est l'impression qu'il donne ; de concevoir des séquences formelles (et deux d'entre elles sont remarquables et de construire une histoire à partir de ça, le principe est intéressant mais il fait un flop).

Je pense que Paul Thomas Anderson est un technicien brillant mais je ne suis vraiment pas sur qu'il soit un grand réalisateur.

Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025

Le film ne parvient pas à retranscrire l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de déficits techniques dans la mise en scè...