lundi 14 juin 2021

John Ford, The Hurricane, 1937

L'essentiel du film est consacré à l’acharnement d’un homme occidental contre le héros (le « sauvage »), à sa condamnation injuste et à ses évasions multiples. Le volet catastrophique attendu ne survient qu'à la fin. L'attente est un longue, mais vaut le coup. John Ford pouvait tout faire.


Marcel Carné, Les portes de la nuit, 1946

Le scénario de Prévert a très peu d’intérêt, le personnage du destin est ridicule, Yves Montand et Nathalie Nattier jouent vraiment mal. Mais les décors sont beaux, la photographie est belle, il y a des très belles images de Paris juste à l’après-guerre (Montmartre, la Rotonde, le bassin de la villette, Jaurès, au tout début du film), les chansons de Kosma et Prévert et une certaine ambiance.

Jaume Collet-Serra, Junge cruise, 2021

Le couple à la manière d'African Queen aurait pu fonctionner, mais le nappage numérique dégouline et rend le film difficile à regarder pour moi.

Tristan Séguéla, Docteur ?, 2019

Un film anodin que j’ai bien aimé. C'est une sorte de road-movie dans Paris, la nuit, le dispositif est amusant : Michel Blanc dans la voiture qui dirige le livreur pour les consultations qu'il fait à sa place.

Arthur Harari, Diamant noir, 2015

Prosaïsation d’une forme mythologique dans un film de filiation et de genre (le casse), c'est ambitieux et singulier, mais j'ai eu du mal à y croire, ce qui est peut-être la limite pour moi de ce beau film.


John Huston, The African Queen, 1951

Film d’aventures léger, dans de beaux décors naturels, basé sur l'opposition du couple Katharine Hepburn/vieille fille guindée et Bogart/vieux baroudeur.

Danny DeVito, La guerre des Rose, 1989

Pénible de bout en bout : la réalisation, les couleurs, les acteurs : Kathleen Turner et Michael Douglas.

Tony Scott, Man on fire, 2004

Trop d’effets, la caméra qui tourne, les cuts, les filtres, trop d’effets scénaristiques aussi, le père coupable puis la fille finalement pas morte. Surévalué et pénible.


Nicholas Ray, The Lonely Place, 1950

Le film joue sur la suspicion qu’on instille dans la tête de sa voisine-maitresse qu'un écrivain (Bogart) est un tueur, doute qui va déclencher la violence de Bogart, et dont on découvrira à la fin si c'est bien lui ou un autre c’est un autre qui l’a tué. 

Jonathan Hensleigh, The ice road, 2021

Liam Neeson dans un camion sur une route de glace et beaucoup trop d'autres éléments parfaitement inutiles (le complot, la sœur, le frère handicapé, etc.)

Barry Levinson, Young Sherlock Holmes, 1985

Film très sympathique, pour son ambiance, son côté tintinesque et Harry Potter avant Harry Potter.

dimanche 13 juin 2021

samedi 12 juin 2021

John Huston, The Maltese falcon, 1941

C’est la deuxième fois que je le vois et à nouveau je suis déçu, je l’ai trouvé ennuyeux, je ne suis pas vraiment certain d’avoir saisi le film, à nouveau quelque chose m'échappe, le film est peu alambiqué, le faucon maltais comme un MacGuffin sans saveur.

 

vendredi 11 juin 2021

Edmund Goulding, Grand Hotel, 1932

Huis-clos dans un grand hôtel et le chassé-croisé de ses occupants : l’homme humilié toute sa vie et qui va bientôt mourir et qui vient « vivre » enfin quelques jours, son ancien patron, un baron-voleur sympathique, une secrétaire dactylo et une danseuse diva. C’est bien réalisé, rythmiquement c’est parfait, il ne se passe pas grand-chose, enfin un meurtre quand même, des promesses, des espérances, des vœux.

 

mardi 8 juin 2021

Robert Wise, The Set-up,1949

Un combat de boxe truqué, l’un des boxers doit se coucher — ce qu’il apprend seulement à la fin du match, il y a une femme aussi qui l’attend et le commanditaire qui va le punir de ne pas s’être couché. Le film ne montre rien d’autre que ce match. Chef d'œuvre.


Cheol-soo Jang, Blood Island, 2010

Un rape and revenge assez original, dont l’ambiance, une île isolée, fait beaucoup penser à Profonds désirs des dieux. Une femme martyrisée — on attend de voir jusqu’où ça va aller avant qu’elle ne se révolte — et son « amie » de Séoul, qui ne dit rien, et regarde, et dont la passivité est une forme de trahison.

lundi 7 juin 2021

Hiroshi Shimizu, Ohara Shôsuke-san, 1949

C’est l’histoire d’un alcoolique, généreux, qui veut assurer son rang social par sa générosité et qui se retrouve ruiné, c’est une histoire d’alcool, de l’intrusion de la modernité, de rythmes différents, de sons différents (ceux des machines à coudre) à la campagne, c’est un film sur ce que détruit la technologie. Les passages chantés des femmes qui racontent l’histoire de monsieur Shôsuke Ohara sont magnifiques. C’est un beau film triste et drôle, sur un fil un peu ténu, qui parvient à ne jamais être vraiment désespéré.


dimanche 6 juin 2021

James Whale, The Old Dark House, 1932

Un film d’horreur pré-code qui vaut surtout pour son début : chutes de pierre, ambiance gothique, manoir lugubre, routes coupées. La suite c’est un vaudeville d’horreur, quasiment sans scénario. La photographie, le décor et l'ambiance sont remarquables et les jambes dénudées de Gloria Stuart signent le pré-code. Mais on est très loin des autres films fantastiques de James Whale réalisés entre 31 et 35 : Frankenstein, La fiancée de Frankenstein et L'homme invisible — qui eux sont des chefs d'œuvre.



Charles Laughton, The Night of the Hunter, 1955

Un voyage en barque, féérique, vers un autre monde, un film presque fantastique, sur la question du bien et du mal, du sexe, de l’abstinence, du désir. La photographie est sublime. Unique réalisation de Charles Laughton. Classique du film noir.

John Farrow, The Big Clock, 1948

Un éditeur (Charles Laughton) assassine sa maitresse et cherche à faire accuser un autre homme, à qui il demande alors, journaliste dans son journal, d’enquêter. Le scénario n’est pas dément mais l’ambiance, le décor, l’horloge, l’ascenseur font de ce film un bon film noir, un bon policier sans policier, rapide, jamais ennuyeux. 

 

Superstore, saison 1, 2015

Le quotidien d'employés d'un supermarché Cloud9. La série n'a pas la finesse et la charge de The Office , à laquelle elle ressem...