Chien 51 part de l’idée la plus simpliste et la plus rabâchée qui soit sur l’intelligence artificielle — impossible de faire moins inventif. À partir de cet archétype, le film rate absolument tout : la représentation du Paris futuriste, les scènes de reformulation des crimes, les personnages, l’intrigue et même ses scènes d’action. Tout y est étriqué, gênant (le karaoké, la scène finale). Une sorte d’épisode de Dark Angel — mais bâclé, vieillot et sans intérêt.
mercredi 15 octobre 2025
dimanche 12 octobre 2025
Vinciane Millereau, C’était mieux demain, 2025
Un couple caricatural des années 50 propulsé aujourd'hui et confronté au progrès et donc à sa propre remise en cause. Mal écrit et sans rythme. Une énième comédie française fainéante reposant sur un grand acteur comique (Didier Bourdon) ayant abandonné toute ambition depuis plus de 30 ans. Comment peut-on passer des chefs d'œuvre des Inconnus à ça ?
Le moins bon (Stephanie de Monaco) y côtoyait le meilleur (Cinéma Cinémas, Avis de recheche, etc.) mais ça fonctionnait toujours plus ou moins parce que ça reposait sur le pastiche, sur quelque chose de préexistant. Bourdon était sans douter un pasticheur de génie, plus qu'un grand acteur.
samedi 11 octobre 2025
Joachim Rønning, Tron: Ares, 2025
vendredi 10 octobre 2025
Radu Jude, N’attendez pas trop de la fin du monde, 2022
Une journée d'Angela Raducanu, en voiture et filmant des entretiens avec des ouvriers handicapés — destinés à la production d’un film d’entreprise commandé par l'entreprise elle-même afin de redorer son image.
Ces séquences en noir et blanc granuleux alternent avec des extraits de vidéos qu’Angela publie sur Instagram, où elle se met en scène sous les traits d’un avatar outrancier ultra vulgaire et des found-footage, un film des années 1970 ou 1980, où apparaît l’un des protagonistes de ces entretiens.
Après une série de plans fixes montrant quelques-unes des six cents croix qui jalonnent une des routes les plus dangereuses de la région, le film se referme sur le tournage du film lui-même.
Le film cinéphile sur le cynisme du capitalisme qui mêle plusieurs registres d’images et de discours, très drôle, inventif et très stimulant.
jeudi 9 octobre 2025
Vasílis Kekátos, Nos jours sauvages, 2025
mercredi 8 octobre 2025
Richard Linklater, Nouvelle vague, 2025
William Friedkin, French connection, 1971
mardi 7 octobre 2025
Jafar Panahi, Un simple accident, 2025
dimanche 5 octobre 2025
Neo Sora, Happyend, 2025
Un Japon légèrement futuriste, un peu plus sous contrôle, un lycée et une esquisse de révolte. Film sur l'adolescence et le passage à l'âge adulte, dont certaines scènes sont assez réussies, mais l'ensemble un peu plat manque d’aspérité.
samedi 4 octobre 2025
Francis Lawrence, Marche ou crève, 2025
vendredi 3 octobre 2025
James Cameron, Avatar : La Voie de l'eau, 2022
jeudi 2 octobre 2025
Radu Jude, Kontinental 25, 2025
Une huissière de justice et un sdf delogé — qui se suicide lors de l'intervention. Son mari et ses enfants qui partent en Grèce, elle se retrouve seule avec sa culpabilité et quelques rendez-vous : une amie, sa mère, un ancien élève, un prêtre. Le dispositif : des plans fixes filmes à l’iPhone 15, un aspect brut. Une comédie sans fioriture, assez réussie.
John M. Stahl, Péché mortel (Leave her to Leaven), 1945
L’amour d’Helen pour Richard est exclusif. Reclus dans un ranch, son dessein se dévoile peu à peu. Décor de western, filmé dans un Technicolor magnifique, un beau mélodrame doux et vénéneux.
mercredi 1 octobre 2025
Johan Grimonprez, Bande-son pour un coup d’état, 2025
mardi 30 septembre 2025
Joachim Trier, Sentimental value, 2025
dimanche 28 septembre 2025
Paul Thomas Anderson, Une bataille après l’autre, 2025
Kenji Misumi, La lame diabolique, 1965
Hanpei, un vassal fils d’une femme et dit-on d’un chien, travaille pour un seigneur, il est jardinier, il fait pousser des fleurs. De son origine, il tire une grande vitesse. Il tue des espions dans des combats dont, les les coups portés, ce sont les conventions du genre sont toujours à côté. Un chambara de série b, un peu dispersé dans son récit, beaucoup moins captivant que les deux autres films de Misumi présentés.
samedi 27 septembre 2025
Darren Aronofsky, Pris au piège, 2025
Kenji Misumi, Le sabre, 1964
Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025
Le film ne parvient pas à restituer l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de faiblesses techniques dans la mise en scèn...
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Drame amoureux romantique, mal écrit, articulant deux récits (si on veut…) : la recherche d’une femme par le comte et par le prêtre — le fil...
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En dépit de deux idées, de l’ordre du décor (le globule attaquée derrière la vitre et les scènes de vitesse horizontales), le film, qui util...
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Dans un appartement désincarné, impersonnel, bourgeois. Un couple adopte un camarade de leur fils, orphelin . Issu d’un milieu populaire, i...