samedi 9 août 2025

Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, Confidente, 2025

Une opératrice de téléphone rose, reçoit, après un tremblement de terre, un appel d’un jeune homme coincé sous les décombres. Thriller à milieu restreint, avec imbroglio scénaristique, d’une débilité abyssal. Ridicule et totalement raté.

vendredi 8 août 2025

c, BADH, 2025

Une agence secrète française échappe à une tentative d’élimination après une mission. Film d’action assez réussi dans ses scènes musclée et dans sa manière d’appréhender l’espace architectural lors des poursuites. Mais le scénario est trop ténu pour captiver. Il manque par ailleurs quelque chose dans la caractérisation du personnage de BADH pour incarner la vengeance. L’idée majeure du film réside dans le choix de son actrice, Marine Vacth, fragile, sèche, sobre et sans artifice qui subjugue à chaque plan— dont il est impossible de ne pas rappeler l’extraordinaire beauté.

jeudi 7 août 2025

Zach Cregger, Weapons, 2025

17 enfants d’une classe (de 18) disparaissent. Que s’est-il passé ? Le film adopte successivement les points de vu de ses différents protagonistes pour faire avancer son enquête. Thriller, film d’horreur, mais aussi film pavillonnaire, l’excellent Weapons scanne les peurs et les fondements de l’Amériquen, de manière  non didactique, le film n’est pas dénué d’humour, ses acteurs sont remarquables, comme sa musique, sa réalisation et son montage .

Francis Galluppi, Last stop : Yuma county, 2025

La station-service-restaurant isolée comme motif de la mythologie américaine. Archie Mayo en a fait un très beau film dont celui-ci constitue une sorte de relecture. Les deux situations sont très proche : une mise en place excitante et une résolution bâclée. Ce qui se met en place ici dans ses personnages (la restauratrice, le représentant, les bandits, le couple, etc.) n'est pas exploité, ce sont des figures, au final, presque interchangeables. Le film n'est pas déplaisant mais a fin ressemble à celle d'un film de série B, dommage.

lundi 4 août 2025

The big lebowsk

C’est l’été, j’ai l’impression d’avoir vu beaucoup des films diffusés en salle en ce moment et ceux qui restent (Dracula, Superman…) ne m’affolent pas. The Big Lebowski je l’ai déjà vu au moins trois fois, trois c’est le nombre à partir duquel je peux vraiment hésiter à revoir un film. C’est une des meilleures comédies des années 90, pe le meilleur film des frères Coen en tous pièces majeures ; comedy’s feel good comme on dit ; lis anglers et une certaine désinvolture. La distribution est parfaite : Jeff Bridge, John Goodman (encore obèse, à vrai dire je le préfère obèse plutôt que maintenant…), xxxx, 

dimanche 3 août 2025

Les 4 fantastiques, 2025

Le bébé mutant ou sauver la terre, les 4 fantastiques se refusent à choisir. Dans des sixties fantasmes, une comédie sans intérêt, en dépit de la très magnétique surfeuse d’argent sacrificielle (Julia Garner).

mercredi 30 juillet 2025

KEFF, Gangs of Taiwan, 2025

Une cantine à Taïwan, tenue par un couple et leur fils adoptif muet, qui traîne des malfrats. Le film développe trois intrigues : familiale, mafieuse et amoureuse. Les deux premières sont bien entremêlées ; la troisième, un accessoire, reste en retrait. Les images sont belles, le début est très réussi, mais l’ensemble est trop long.

mardi 29 juillet 2025

Raphael Queunard, I love Pérou, 2025

Autofiction narcissique, qui commence sur un ton bouffon et feint de se conclure par une méditation sur la solitude. C’est raté, non drôle, et pénible.

Sean Byrne, Dangerous animals, 2025

Le dangereux animal, c’est l’homme.
Excellent survival : film de requin, thriller, body-horror. Avec une héroïne qui n’a pas froid aux yeux — une princesse charmante qui sauve le prince.

lundi 28 juillet 2025

Sophie Letourneur, L’aventura, 2025

Une famille, des vacances en Sardaigne.
Ce film naturaliste, très juste, résonnera chez tous ceux qui sont partis en vacances avec leurs parents, et ont connu ce temps suspendu, magique, très spécifique, où l’on goûte des plaisirs étrangers mâtinés de quotidienneté.

dimanche 27 juillet 2025

Kohei Igarashi, Super happy forever, 3025

Une station balnéaire, une casquette rouge, une employée d’hôtel vietnamienne, deux potes, deux copines — dont l’un fait finalement défaut —, une histoire d’amour qui naît.
Et puis, cinq ans plus tard, après la fin de cette histoire, la femme est morte.
Il revient sur les lieux.
Un très beau film, tenu avec Charles Trenet en bande-son, sur la fragilité des rencontres, les opportunités à saisir, la perte, sur ce qu’il y a avant l’amour et après la perte.

jeudi 24 juillet 2025

Celine Song, Materialists, 2025

Une matchmakeuse vit une histoire avec un 10/10 parce qu’elle est matérialiste, comme toutes ses clientes. Mais finalement, elle ne l’est pas tant que ça, puisqu’elle choisit un vieil amour, fauché.
Rom-com soporifique, affreuse et niaise, dont le discours sur l’amour est d’une affligeante banalité, avec des stars auxquelles on ne croit pas une seule seconde.
Un des trois pires films que j’ai vus cette année

mardi 22 juillet 2025

Refn, Pusher

Le premier visionnage de la trilogie Pusher m’avait fait une forte impression. À sa ressortie, le film a sans doute un peu perdu de sa force, un peu xxx par les films qui ont suivi le guerrier silencieux et le début de sa période américaine qui me semble moins intéressante maisPusher cauchemar d’une semaine témoigne d’une certaine énergie de la puissance de jeu de Kim Bosnia qui n’a pas eu la carrorierzdu charsaqtisurLads mikenlebseb requistoir contre la drogue ce drogue de dealer 

dimanche 13 juillet 2025

Alain Chabat, Le combat des chefs, 2025

La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier,  ce qui relativise l’intérêt global de l’ensemble. Il y a un problème de fluidité dans les voix, très séquencées, symptôme d’une écriture manifestement contrainte par un découpage préalable. Certaines voix fonctionnent bien (notamment Obélix), tandis que d’autres manquent cruellement de dynamique. Quant à la musique, très datée et souvent dénaturante, elle constitue sans doute l’un des grands échecs de la série.


lundi 7 juillet 2025

Emilie Blichfeldt, The Ugly Stepsister, 2025

Portrait de quelques femmes affirmées dans un conte qui revisite Cendrillon, par le body-horror. Cruel à tous points de vue (celui du corps contraint, des disparités de la beauté, de la manipulation) et captivant.

dimanche 6 juillet 2025

Adrian Molina, Domee Shi, Madeline Sharafian, Elio, 2025

Importance de la famille biologique, de l’affirmation de soi, du renoncement aux codes sociaux pour le bien-être de ses enfants : ce conte est un récit d’intentions au scénario trop lâche. L’intention doit suivre le récit. Joli, féerique, mais qui peine à captiver malgré la richesse de son bestiaire.

samedi 5 juillet 2025

Gareth Edwards, Jurrasic World Renaissance, 2025

En dépit d’un démarrage laborieux et d’une mise en situation un peu poussive — mais ce n’est sans doute pas très important ; entre Moby DickLe Temple du SoleilIndiana JonesKing Kong et Alien : un excellent film d’aventures, qui retrouve l’esprit de la trilogie originelle.

vendredi 4 juillet 2025

Peter Dourountzis, Rapaces, 2025

Une fille massacrée à l’acide : une enquête de journalistes du magazine Détectives, avec un final bien tendu. Un excellent thriller porté par une excellente distribution.

mercredi 2 juillet 2025

Quentin Dupieux, L’accident de piano, 2025

Malgré la brièveté de ses films, le cinéma de Dupieux se distend de plus en plus, patine, pour en retarder la révélation. Passée la situation de départ, et la mise en place des motifs, l’ensemble devient presque sans objet et ennuyeux.

Mais avec son rythme de travail, un bon film tous les trois ou quatre ans, Dupieux se maintient quand même dans le haut du panier.



mardi 1 juillet 2025

Martin Bourboulon, 13 jours 13 nuits, 2025

L’évacuation de l’ambassade de France en août 2021 lorsque Kaboul tombe aux mains des talibans, la dernière ambassade encore non évacuée, un suspense haletant et empli d’une certaine mélancolie dans ses images.

Nobody 2

Bastons et explosions mal écrites, le personnage est sympathique, Sharon Stone en super méchante bof