jeudi 30 décembre 2021

Kenji Mizoguchi, Miss Oyu, 1951

Un homme s’éprend de la sœur de la femme à laquelle il est destiné. Cette femme, mère et veuve ne peut pas s'émanciper de sa belle-famille. L'homme épouse donc celle qu'il n'aime pas. Lorsque le fils de la femme aimée meurt, elle est répudié par sa belle-famille et elle part. Quelques années plus tard, l'épouse légitime accouche d’un enfant puis meurt, l’homme confie l’enfant à la sœur, la femme aimée — sans la voir.

Le résumé de ce mélodrame, où s'entrecroise un amour impossible dans une société codifiée, et des deuils croisés, ne dit pas grand-chose du film, de sa photographie, de la perfection du cadre, de la composition des plans, de leur construction stratiforme, de leur profondeur comme dans un théâtre de papier.


Une scène : les personnages sur la terrasse dehors, la femme qui vient de mourir dans la pièce à côté hors champ, le bébé dans les bras, le train au loin qui passe : un instant qui tient du miracle de la mise en scène.


Un des plus beaux films du monde.




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