dimanche 14 août 2022

Karl Freund, Mad love, 1933

Le début est génial mais la deuxième partie se transforme en film d’horreur avec tous les clichés gothiques, est beaucoup moins intéressante.

 

Jean-Pierre Mocky, Les compagnons de la Marguerite, 1967

Un faussaire en écriture propose, afin d’échapper aux coûts de l'administration de falsifier les certificats de mariage, pour changer d’époux ou d’épouse. Un inspecteur, afin de le prendre sur le fait, échange sa femme. Un bon Mocky, avec un scénario et des acteurs qui n'en font pas trop (le jeu de Serrault est sobre). 

 

W. S. Van Dyke, The thin man, 1934

Film à haute réputation et assez sympathique — mais ce n’est pas le chef d’œuvre attendu. Un couple de dilettante fortuné enquête sur une disparition. Le volet policier est moyen. C’est enlevé, sympathique, vif, léger mais sans plus.

Philippe de Broca, Le magnifique, 1973

Un grand film farfelu, une sorte de bande dessinée filmée avec un procédé intéressant de va et vient entre la vie du romancier et l'histoire qu'il raconte.

Jérôme Salle, Kompromat, 2022

Gilles Lellouche n'est pas crédible en directeur de l’alliance française en Sibérie. S'y ajoute une intrigue à la Jason Bourne qui en même temps aurait des prétentions à dénoncer… Et à laquelle s'ajoute, comme si ça ne suffisait pas, une romance. Un ratage total. 

Jean-Pierre Mocky, L’ibis rouge, 1975

Autour du canal Saint-Martin gravitent des personnages excentriques : Michel Simon tient un kiosque à journaux, Jean Le Poulain est restaurateur, Michel Galabru doit de l’argent, il y a aussi des invalides militaires, des femmes et un tueur en série à l'écharpe rouge (Michel Serrault). Le montage est étrange sans qu'on sache si ça tient du je m’en foutisme (du sabordage à la Mocky) ou d'un choix esthétique. Le fil conducteur est ténu mais la réussite du film tient à son ambiance sans pareille (une version 70's d'Hôtel du Nord)Et il y a cette mélancolie d'un Paris qu'on ne reconnait pas, le canal Saint-Martin a bien changé, ses abords ici ressemble à une ville de province. C'est le dernier rôle de Michel Simon. Un excellent film de Mocky.



Renoir, la grande illusion, 1937

Structurée en trois parties ascendantes, de la promiscuité à la solitude (la caserne, le château, les alpages), La Grande Illusion met en sc...