Un pianiste de bar fauché traverse les États-Unis en stop pour rejoindre sa petite amie. Les événements vont s’enchainer et ce pianiste va être impliqué, malgré lui, dans deux meurtres qu’on pourrait facilement lui imputer. Film court (une heure) sur la fatalité du destin et la mythologie contrariée de la traversée des grands espaces. Le film raconte-t-il ce qui s'est passé ? ou la manière dont le narrateur essaie de se disculper ? Film de route, d’écarts, de lignes, d’arrêt, de piano bars et d’hôtel.
jeudi 18 mai 2023
mercredi 17 mai 2023
Takeshi Kitano, L'été de Kikujiro, 1999
Film de route à la recherche d’une mère. C’est un film qui parle prosaïquement du Japon. Le jeune acteur et Kitano forment un bon duo. C’est un conte traversé de scènes fantasques. Les rencontres qui jalonnent leur voyage sont parfois drôles, parfois douloureuses. Ce n’est pas toujours précis au niveau de la mise en scène (la scène de la canne blanche, par exemple), mais c’est un beau film qui donne envie de partir sur les routes.
Alfonso Cuaron, Y tu mama tambien, 2001
Film de route sexuel. Deux potes et une femme croisée à un mariage, quelques jours sur les routes.
Le sexe et sa formulation sont désacralisés, ce qui est intéressant mais plutôt que cet aspect du récit (le côté Les valseuses, où inévitablement, à la fin les deux potes couchent ensemble), c’est plutôt le décor, les paysages, les rencontres, les bars au bord de la route, la plage avec les porcs, les croix sur la route témoins des accidents et des morts, la fête au début, c'est cet exotisme-là, le décor du film plutôt que son intrigue qui sont remarquables.
mardi 16 mai 2023
Gérard Krawczyk, L’auberge rouge, 2007
La photographie est bâclée (l’intérieur de l’auberge est à peine regardable) et l’utilisation d’un vrai ours est problématique — pour autant ce remake du film de Claude Autant-Lara de 1951 avec Fernandel, vaut bien l’original. Clavier, Balasko et Jugnot sont excellents dans leur incessante circulation vaudevillesque.
The Last of Us, 2023
Surcôtée à 9 sur IMDB, The Last of us, est une série post-apocalyptique, dans la veine de The Walking Dead, qui avance par plateau narratif, avec des flashbacks pour expliquer la situation présente.
Scénaristiquement ce n’est pas inventif, aucune situation n’est vraiment inédite.
Les décors sont beaux. C’est correctement réalisé mais sans éclat.
On y sent constamment le département marketing supervisant l’ensemble, du choix des acteurs, aux musiques et aux deux épisodes romantiques et mélodramatiques, sortes de parenthèse sans fonction de développement narratif.
On est bien loin de The Wire ou de Twin Peaks ou même Game of Thrones.
samedi 13 mai 2023
Claude Chabrol, Poulet au vinaigre, 1985
Enquête dans une petite ville de province, l’image n’est pas très belle mais l’ambiance du film et le jeu de Poiret valent le visionnage.
Renoir, la grande illusion, 1937
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