vendredi 28 mars 2025

Marc Webb, Blanche neige, 2025

Contrairement à ce que j’avais cru lire, les nains n’ont pas été supprimés : ils ne sont simplement plus interprétés par des acteurs en chair et en os. Pour le reste, le film oscille entre caricature et fadeur : un prince sans consistance, façon Robin des Bois, et une Blanche-Neige bien terne face à la beauté de Gal Gadot. Les effets finaux, où la Reine se dissout dans un déchaînement visuel, parachèvent la mue du conte en une fantasy lissée, proche d’un imaginaire à la Harry Potter. Le problème n’est pas la moulinette woke, mais l’incapacité à penser la mise à jour d’un mythe.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Renoir, la grande illusion, 1937

Structurée en trois parties ascendantes, de la promiscuité à la solitude (la caserne, le château, les alpages), La Grande Illusion met en sc...