Contrairement à ce que j’avais cru lire, les nains n’ont pas été supprimés : ils ne sont simplement plus interprétés par des acteurs en chair et en os. Pour le reste, le film oscille entre caricature et fadeur : un prince sans consistance, façon Robin des Bois, et une Blanche-Neige bien terne face à la beauté de Gal Gadot. Les effets finaux, où la Reine se dissout dans un déchaînement visuel, parachèvent la mue du conte en une fantasy lissée, proche d’un imaginaire à la Harry Potter. Le problème n’est pas la moulinette woke, mais l’incapacité à penser la mise à jour d’un mythe.
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