Royaume-Uni, 1982, une femme japonaise, veuve d’un soldat anglais, s’apprête à vendre sa maison. Sa fille, journaliste à Londres, vient l’interroger sur ce qu’elle a vécu après Nagasaki. Le film utilise ces deux époques pour évoquer l’exil, les traumatismes de la guerre, la vie quittée, ce qui se télescope, les affabulations, les séparations, les deuils. S’ouvrant et se fermant sur Ceremony de New Order, porté par une belle photographie et des décors dénaturalisants — à la limite du fantastique, d’excellents acteurs et des plans qui en évoqueront d’autres de l’histoire du cinéma japonais (Mizoguchi, Kaneto Shindō) ce film, d’un grand classicisme et d’une grande sobriété dans sa réalisation, est un enchantement mélancolique.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Substitution
Deux enfants orphelins, un garçon et une fille malvoyante sont accueillis par une femme. Deuil impossible et manipulation, un film d’horreur...
-
Portrait de quelques femmes affirmées dans un conte qui revisite Cendrillon, par le body-horror. Cruel à tous points de vue (celui du corps ...
-
Importance de la famille biologique, de l’affirmation de soi, du renoncement aux codes sociaux pour le bien-être de ses enfants : ce conte e...
-
La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier, ce qui rel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire