Film de route, survival, film de désert, film musical, film de freaks : soit une promesse cinématographique intense — entre Antonioni, Sorcerer, Mad Max et Freaks. Pourtant, dès la première minute, on sait que l'expérience ne sera pas au rendez-vous, quelque chose cloche tout de suite, ça sonne faux, cadre mal. Par la suite, les quelques rares beaux plans du film, des phares dans la nuit, seront immédiatement neutralisés par les scènes suivantes, avec acteurs et dialogues : non dirigées, mal chorégraphiées, mal rythmées. Quant au récit, il se nourrit de quelques micro-actions tragiques totalement gratuites, inféodées à la nécessité de la durée et jamais à son intrigue — comme dans ces films à milieu restreint contraints par l'exiguïté de leur espace à l'artificialité des événements, ce qui est un comble ici. Que dit le film : marginaux, réfugiez-vous dans d’autres zones, le réel vous rattrapera quand même. Comment ce nanar a-t-il pu susciter autant d'éloges ? Mystères de la critique… à laquelle sans doute quelques thématiques qui résonnent aujourd’hui : Maghreb, mutilés, techno, désert, marginalités — semble suffire à faire un film…
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Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025
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