Adapté d’une pièce de Gorki (qui venait de mourir) — et dont Kurosawa fera, vingt ans plus tard, lui aussi une adaptation. On peut se demander ce qui a bien pu séduire ici les deux réalisateurs. C’est Renoir qui s’en sort le mieux, de loin.
Une pseudo-Russie où l’on parle français, où les personnages portent des noms russes et paient en roubles ; une pension de famille pour désoeuvrés qui tient de la cour des miracles ; une aspiration à s’évader de la misère ; un trio amoureux sur fond de déchéance aristocratique.
Restent quelques scènes ou plans, témoins du talent de ses interprètes et de son réalisateur : l’intrusion de Gabin chez Jouvet, les monologues de Le Vigan, et quelques secondes saisies dans un encadrement.
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