Dans une époque indéterminée, un virus transforme les humains en statues de marbre.
Une adolescente qui, vit seule avec sa mère, revient, après une soirée, avec un tatouage. A-t-elle été contaminée par l’aiguille ? Puis un frère, drogué et malade, débarque. L’épidémie sert de cadre à ce double récit : chronique de l’adolescence, des premiers amours, de sa place dans le groupe, et décrépitude d’une fin de vie.
Héritage familial, faux souvenirs, croyances, culpabilité, présence des morts : Alpha est l’histoire d’un deuil qui s’éternise et qui empêche le présent.
Alpha est inégal. Certains de ses dialogues didactique sonnent faux, sa direction d’acteurs est parfois bancale, et la densité de ses thématiques déborde et aurait gagné à être resserrée mais le film contient aussi quelques-unes des images les plus saisissantes du cinéma de 2025 (la tempête sur l’échafaudage, la cité de terre rouge).
Le meilleur film de Julia Ducournau après le raté Titane et l’inégal Grave.