Il faut du temps pour rentrer dans ce film, théâtral, artificiel, trop déférent vis-à-vis du roman. La partie centrale, dans la carrière de marbre est la plus réussie — la beauté chromatique y est pour beaucoup (c’est le troisième film de l’année après The Brutalist et L’inconnu de la Grande Arche à s’y dérouler partiellement). Des acteurs, c’est Isabelle Carré qui s’en sort le mieux ; l'interprétation de Jean Valjean, taiseux contenu, n'est pas vraiment convainquante et celle de la bonne de l'évêque, catastrophique. Pour le reste, pourquoi avoir choisi cet épisode ? d'autres sont infiniment plus cinématographiques. L’adaptation des Misérables est un genre cinématographique en soi, et un genre difficile.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Mamoru Oshii, L’œuf de l’ange, 1985
Dans un monde en ruines, sans habitants, une jeune fille protège un œuf. Elle rencontre un homme qui la met en garde sur l’attention constan...
-
Drame amoureux romantique, mal écrit, articulant deux récits (si on veut…) : la recherche d’une femme par le comte et par le prêtre — le fil...
-
En dépit de deux idées, de l’ordre du décor (le globule attaquée derrière la vitre et les scènes de vitesse horizontales), le film, qui util...
-
La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier, ce qui rel...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire