Fin d’automne reprend l’argument de Printemps tardif (1949), dans lequel Setsuko Hara interprétait le rôle de la jeune fille et Chishū Ryū celui du père ; ici ils incarnent respectivement ceux de la mère et l’oncle. Le récit est le même : l’émancipation de l’enfant restant une fois que son parent est veuf, mais cette fois encouragée, par un trio d’amis, maladroits.
Un film émouvant dont la forme peut sembler moins ostensible que dans d’autres d’Ozu ; mais les ballets fugaces des mollets, les traversées en arrière plan du champ, les mouvements des pipes, sont très beaux. Et ces intérieurs, à ras de tatamis, où se téléscopent des codes sociaux et des cultures, donnent envie de s’y allonger et d’y habiter .
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