Une famille, des vacances en Sardaigne.
Ce film naturaliste, très juste, résonnera chez tous ceux qui sont partis en vacances avec leurs parents, et ont connu ce temps suspendu, magique, très spécifique, où l’on goûte des plaisirs étrangers mâtinés de quotidienneté.
lundi 28 juillet 2025
Sophie Letourneur, L’aventura, 2025
dimanche 27 juillet 2025
Kohei Igarashi, Super happy forever, 3025
Une station balnéaire, une casquette rouge, une employée d’hôtel vietnamienne, deux potes, deux copines — dont l’un fait finalement défaut —, une histoire d’amour qui naît.
Et puis, cinq ans plus tard, après la fin de cette histoire, la femme est morte.
Il revient sur les lieux.
Un très beau film, tenu avec Charles Trenet en bande-son, sur la fragilité des rencontres, les opportunités à saisir, la perte, sur ce qu’il y a avant l’amour et après la perte.
jeudi 24 juillet 2025
Celine Song, Materialists, 2025
Une matchmakeuse vit une histoire avec un 10/10 parce qu’elle est matérialiste, comme toutes ses clientes. Mais finalement, elle ne l’est pas tant que ça, puisqu’elle choisit un vieil amour, fauché.
Rom-com soporifique, affreuse et niaise, dont le discours sur l’amour est d’une affligeante banalité, avec des stars auxquelles on ne croit pas une seule seconde.
Un des trois pires films que j’ai vus cette année
mardi 22 juillet 2025
Refn, Pusher
Le premier visionnage de la trilogie Pusher m’avait fait une forte impression. À sa ressortie, le film a sans doute un peu perdu de sa force, un peu xxx par les films qui ont suivi le guerrier silencieux et le début de sa période américaine qui me semble moins intéressante maisPusher cauchemar d’une semaine témoigne d’une certaine énergie de la puissance de jeu de Kim Bosnia qui n’a pas eu la carrorierzdu charsaqtisurLads mikenlebseb requistoir contre la drogue ce drogue de dealer
dimanche 13 juillet 2025
Alain Chabat, Le combat des chefs, 2025
La brève série d’Alain Chabat est assez enthousiasmante dans ses quatre premiers épisodes puis franchement ratée sur le dernier, ce qui relativise l’intérêt global de l’ensemble. Il y a un problème de fluidité dans les voix, très séquencées, symptôme d’une écriture manifestement contrainte par un découpage préalable. Certaines voix fonctionnent bien (notamment Obélix), tandis que d’autres manquent cruellement de dynamique. Quant à la musique, très datée et souvent dénaturante, elle constitue sans doute l’un des grands échecs de la série.
lundi 7 juillet 2025
Emilie Blichfeldt, The Ugly Stepsister, 2025
dimanche 6 juillet 2025
Adrian Molina, Domee Shi, Madeline Sharafian, Elio, 2025
samedi 5 juillet 2025
Gareth Edwards, Jurrasic World Renaissance, 2025
vendredi 4 juillet 2025
Peter Dourountzis, Rapaces, 2025
mercredi 2 juillet 2025
Quentin Dupieux, L’accident de piano, 2025
Malgré la brièveté de ses films, le cinéma de Dupieux se distend de plus en plus, patine, pour en retarder la révélation. Passée la situation de départ, et la mise en place des motifs, l’ensemble devient presque sans objet et ennuyeux.
Mais avec son rythme de travail, un bon film tous les trois ou quatre ans, Dupieux se maintient quand même dans le haut du panier.
mardi 1 juillet 2025
Martin Bourboulon, 13 jours 13 nuits, 2025
lundi 30 juin 2025
Ido Fluk, Köln 75, 2025
dimanche 29 juin 2025
Isao Takahata, Pompoko, 1994
Les tanukis luttent contre les humains. Un conte transformiste lucide sur l’incontrôlable expansion anthropique au détriment de toutes les autres espèces sauvages et leur fatale adaptation.
samedi 28 juin 2025
Joseph Kosinski, F1, 2025
Un film comme les américains seuls savent le faire, au récit remplissant toutes les cases du scénario attendu efficace mais parfaitement réussi, un cinéma de sensation émouvant.
vendredi 27 juin 2025
Arab Nasser, Tarzan Nasser, Once upon a time in Gaza, 2025
Un ancien dealer, dont le partenaire a été tué sous ses yeux par un flic, se retrouve à jouer dans le tout premier film d’action gazaoui. Il recroise le policier meurtrier, le tue à son tour, puis est lui-même abattu sur le tournage : les armes n’étant pas chargées à blanc. Il y a un côté un peu miteux qui retranscrit assez bien le quotidien de la ville assiégée. Pour le reste, ce film de genre étriqué est désespérément dépourvu de tension. Prix de la mise en scène - Un Certain Regard 2025 : c’est un acte de résistance qui est salué, pas la grammaire filmique.
jeudi 26 juin 2025
Charlie Chaplin, La ruée vers l'or, 1925
Film d’aventures, huis-clos, comédie romantique, film catastrophe, social : il y a de tout ça dans La ruée vers l’or, film majeur de Chaplin et de l’histoire du cinéma, prodige d’inventivité et d’humour.
mercredi 25 juin 2025
Hélène Cattet, Bruno Forzani, Reflet dans un diamant mort, 2025
Il y a une tentative de faire se répondre et virevolter des motifs, débarrassés de toute progression : c’est la singularité de ce film, visuellement et rythmiquement riche — et sa limite : son piétinement, maniériste, fétichiste — et vain. Quelque part entre OSS 117 et Robbe-Grillet.
mardi 24 juin 2025
Nobuhiko Ōbayashi, House, 1977
Sept jeune filles (Belle, Kung Fu, Mach, Binocles, Fanta, Sweet, Melody) vont passer l’été chez la tante de l’une d’entre elles, dans une grande maison — avec un chat — et qui va les dévorer. Esthétique vaporeuse, stop motion, incrustation, arts martiaux, maison hanté, horreur, psychédélisme, etc., le film d’une inventivité constante est une merveille d’énergie, de débordement, d’auto-engendrement.
lundi 23 juin 2025
Tina Satter, Reality, 2023
Le FBI débarque au domicile de Reality Winner, traductrice du persan et du patcho. Ce récit d’une appréhension parle moins de leaks que de techniques d’aveu, et de la bascule — sur fond d’idéalisme politique — d’une situation professionnelle pleine de promesses à un auto-sabordage. Un peu artificiel parfois dans sa mise en attente et dans ses obturations référentielles, mais très anxiogène dans sa mise en scène de l’encerclement.
dimanche 22 juin 2025
Jonathan Demme, Stop making sense, 1984
Nul besoin d’être un fan de David Byrne pour goûter à l’extraordinaire énergie de ces concerts. Qu’est-ce que la musique ? C’est de la densité et des choix. Un concert : cette intensité externalisée.
Luc Besson, Dracula, 2025
Drame amoureux romantique incapable de susciter la moindre émotion et dont on se demande bien ce qu’a voulu en faire Besson. Un ratage haut ...
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