samedi 13 septembre 2025
John Woo, Hard Boiled, 1991
Genki Kawamura, Exit 8, 2025
Un homme reçoit un appel de son ex-petite amie : elle est enceinte. Va-t-elle garder l’enfant ? L’homme erre ensuite dans une boucle de couloir du métro à la recherche de la sortie 8. Le début — cette répétition du parcours dont il faut chercher les différences — est assez enthousiasmant, mais le film se distend très vite entre effets fantastiques gratuits et propos creux (sommes-nous des PNJ ? Nos vies répétitives ont-elles un sens ? etc.). Un navet, dont on ne peut sauver que le générique.
jeudi 11 septembre 2025
Petra Volpe, En première ligne, 2025
Une journée dans un hôpital, une infirmière. Le film, dénué de sensationnalisme, parvient à captiver, avec un ensemble de gestes banals : déballer une seringue, faire une perfusion, circuler d’une chambre à l’autre. Rien d’autre que le quotidien dans un hôpital. Une sorte de thriller, avec une belle lumière, sans l’argument du thriller. Le film s’achève et une question se pose : quel est le salaire des infirmières ?
mercredi 10 septembre 2025
Oliver Laxe, Sirāt, 2025
Film de route, survival, film de désert, film musical, film de freaks : soit une promesse cinématographique intense — entre Antonioni, Sorcerer, Mad Max et Freaks. Pourtant, dès la première minute, on sait que l'expérience ne sera pas au rendez-vous, quelque chose cloche tout de suite, ça sonne faux, cadre mal. Par la suite, les quelques rares beaux plans du film, des phares dans la nuit, seront immédiatement neutralisés par les scènes suivantes, avec acteurs et dialogues : non dirigées, mal chorégraphiées, mal rythmées. Quant au récit, il se nourrit de quelques micro-actions tragiques totalement gratuites, inféodées à la nécessité de la durée et jamais à son intrigue — comme dans ces films à milieu restreint contraints par l'exiguïté de leur espace à l'artificialité des événements, ce qui est un comble ici. Que dit le film : marginaux, réfugiez-vous dans d’autres zones, le réel vous rattrapera quand même. Comment ce nanar a-t-il pu susciter autant d'éloges ? Mystères de la critique… à laquelle sans doute quelques thématiques qui résonnent aujourd’hui : Maghreb, mutilés, techno, désert, marginalités — semble suffire à faire un film…
mardi 9 septembre 2025
Yang Li, Escape from the 21st Century, 2024
Trois adolescents, plongés dans des produits chimiques découvrent un moyen de voyager dans le futur. Le film parle du passage à l’âge adulte et de ce qu'il faut abandonner de l’adolescence. Objet pop d’une inventivité visuelle époustouflante, ultra rythmée, combinant bd, animation, jeu vidéo, glitch, l’ensemble est éprouvant — narrativement forcément en deçà de sa densité graphique extraordinaire. Je n’ai pas vraiment adoré mais c’est absolument singulier — ça évoque Everything Everywhere All at Once.
dimanche 24 août 2025
Luc Besson, Dracula, 2025
samedi 23 août 2025
James Gunn, Superman, 2025
En dépit de deux idées, de l’ordre du décor (le globule attaquée derrière la vitre et les scènes de vitesse horizontales), le film, qui utilise des ressorts narratifs médiocres, est raté
vendredi 22 août 2025
Jianjie Lin, Brief History of a Family, 2025
Dans un appartement désincarné, impersonnel, bourgeois. Un couple adopte un camarade de leur fils, orphelin. Issu d’un milieu populaire, il semble pourtant mieux correspondre à leurs aspirations que leur propre fils biologique. Va-t-il le remplacer ? Une version désamorcée de La Servante ou de Parasites, avec un beau travail sonore et une certaine rigueur de composition. Mais un peu vain.
jeudi 21 août 2025
Olivier Schneider, Les Orphelins, 2025
mercredi 20 août 2025
Julia Ducorneau, Alpha, 2025
Dans une époque indéterminée, un virus transforme les humains en statues de marbre.
Une adolescente qui, vit seule avec sa mère, revient, après une soirée, avec un tatouage. A-t-elle été contaminée par l’aiguille ? Puis un frère, drogué et malade, débarque. L’épidémie sert de cadre à ce double récit : chronique de l’adolescence, des premiers amours, de sa place dans le groupe, et décrépitude d’une fin de vie.
Héritage familial, faux souvenirs, croyances, culpabilité, présence des morts : Alpha est l’histoire d’un deuil qui s’éternise et qui empêche le présent.
Alpha est inégal. Certains de ses dialogues didactique sonnent faux, sa direction d’acteurs est parfois bancale, et la densité de ses thématiques déborde et aurait gagné à être resserrée mais le film contient aussi quelques-unes des images les plus saisissantes du cinéma de 2025 (la tempête sur l’échafaudage, la cité de terre rouge).
Le meilleur film de Julia Ducournau après le raté Titane et l’inégal Grave.
lundi 18 août 2025
Freaky Friday 2, 2025
Quatre femmes d’une famille recomposée (grand-mère, mère, fille et belle-fille) échangent accidentellement de corps pendant quelques jours : le potentiel comique de ce high-concept est évacué au profit d’une histoire de liens familiaux bien sage.
dimanche 17 août 2025
Aurélien Peyre, L’épreuve du feu, 2025
samedi 16 août 2025
Timo Tjahjanto, Nobody 2, 2025
vendredi 15 août 2025
Ari Aster, Eddington, 2025
jeudi 14 août 2025
Junta Yamaguchi, En boucle, 2025
Akiva Schaffer, Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?, 2025
Suite des films de ZAZ. Le film est plaisant, sans être jamais hilarant. Liam Neeson fait le job — comme on dit, Pamela Anderson était bien meilleure dans un rôle plus proche d'elle-même (The Last showgirl).
mardi 12 août 2025
Peter Weir, Master and Commander, 2003
Un grand film d’aventure populaire, ménageant ses effets et nos émotions, et quelques plans de toute beauté.
lundi 11 août 2025
Mizoguchi, Les amants crucifiés, 1954
dimanche 10 août 2025
Michael Philippou et Danny Philippou, Substitution - Bring Her Back, 2025
Deux enfants orphelins, un garçon et une fille malvoyante sont accueillis par une femme. Deuil impossible et manipulation, un film d’horreur correct avec les balises du genre.
samedi 9 août 2025
Çagla Zencirci et Guillaume Giovanetti, Confidente, 2025
Une opératrice de téléphone rose, reçoit, après un tremblement de terre, un appel d’un jeune homme coincé sous les décombres. Thriller à milieu restreint, avec imbroglio scénaristique, d’une nullité et d'une prétention abyssales.
Alexandre Astier, Kamelott 2, 2025
Le film ne parvient pas à restituer l’ampleur ni le caractère épique de l’aventure. Il souffre de faiblesses techniques dans la mise en scèn...
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Drame amoureux romantique, mal écrit, articulant deux récits (si on veut…) : la recherche d’une femme par le comte et par le prêtre — le fil...
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