Une journée d'Angela Raducanu, en voiture et filmant des entretiens avec des ouvriers handicapés — destinés à la production d’un film d’entreprise commandé par l'entreprise elle-même afin de redorer son image.
Ces séquences en noir et blanc granuleux alternent avec des extraits de vidéos qu’Angela publie sur Instagram, où elle se met en scène sous les traits d’un avatar outrancier ultra vulgaire et des found-footage, un film des années 1970 ou 1980, où apparaît l’un des protagonistes de ces entretiens.
Après une série de plans fixes montrant quelques-unes des six cents croix qui jalonnent une des routes les plus dangereuses de la région, le film se referme sur le tournage du film lui-même.
Le film cinéphile sur le cynisme du capitalisme qui mêle plusieurs registres d’images et de discours, très drôle, inventif et très stimulant.