Voici un film abyssalement stupide et d’une consternante nullité. Le film n’assume pas entièrement son concept simple : une fille coincée dans des tubes est sadisée, sans raison. Le réalisateur, lucide sans doute de son déficit d’écriture, va donc encombrer son métrage d’un prologue et d’un épilogue fantastico-new age et mimant l’idée que se fait le réalisateur de la notion de profondeur, espérant peut-être berner un spectateur plus stupide que lui en allongeant légèrement son métrage d’une morale.
mardi 29 juin 2021
jeudi 17 juin 2021
John Ford, Drums along the Mowaks, 1939
Le scénario est faible, le film est un peu ennuyeux, mais en technicolor, sauvé par des scènes (la poursuite finale) de toute beauté.
mardi 15 juin 2021
Cecil B. Demille, Unconquered, 1947
Paulette Goddard, très maquillée tout le temps (le film est en technicolor) est condamnée à purger sa peine (elle est en anglaise) en étant vendue comme esclave aux États-Unis : on la retrouve malmenée, tour à tour, attachée à un poteau, vendue, martyrisée, etc. Le film est joliment ennuyeux. Mais il y a cette étrange conquête d'un territoire tourné en studio, et une belle errance finale.
lundi 14 juin 2021
Jean-Jacques Beineix, 37,2, 1986
La photographie est belle et l'image n’a pas vieilli. Le récit se déroule dans des lieux soustraits du monde (la village sur la plage, la maison à Paris, le magasin de piano dans le village) et met en scène l'amour fou d'un artiste raté et d'une femme qui sombre dans la folie. C'est très romantique.
John Ford, The Hurricane, 1937
L'essentiel du film est consacré à l’acharnement d’un homme occidental contre le héros (le « sauvage »), à sa condamnation injuste et à ses évasions multiples. Le volet catastrophique attendu ne survient qu'à la fin. L'attente est un longue, mais vaut le coup. John Ford pouvait tout faire.
Marcel Carné, Les portes de la nuit, 1946
Le scénario de Prévert a très peu d’intérêt, le personnage du destin est ridicule, Yves Montand et Nathalie Nattier jouent vraiment mal. Mais les décors sont beaux, la photographie est belle, il y a des très belles images de Paris juste à l’après-guerre (Montmartre, la Rotonde, le bassin de la villette, Jaurès, au tout début du film), les chansons de Kosma et Prévert et une certaine ambiance.
Jaume Collet-Serra, Junge cruise, 2021
Le couple à la manière d'African Queen aurait pu fonctionner, mais le nappage numérique dégouline et rend le film difficile à regarder pour moi.
Tristan Séguéla, Docteur ?, 2019
Un film anodin que j’ai bien aimé. C'est une sorte de road-movie dans Paris, la nuit, le dispositif est amusant : Michel Blanc dans la voiture qui dirige le livreur pour les consultations qu'il fait à sa place.
Arthur Harari, Diamant noir, 2015
Prosaïsation d’une forme mythologique dans un film de filiation et de genre (le casse), c'est ambitieux et singulier, mais j'ai eu du mal à y croire, ce qui est peut-être la limite pour moi de ce beau film.
John Huston, The African Queen, 1951
Film d’aventures léger, dans de beaux décors naturels, basé sur l'opposition du couple Katharine Hepburn/vieille fille guindée et Bogart/vieux baroudeur.
Danny DeVito, La guerre des Rose, 1989
Pénible de bout en bout : la réalisation, les couleurs, les acteurs : Kathleen Turner et Michael Douglas.
Tony Scott, Man on fire, 2004
Trop d’effets, la caméra qui tourne, les cuts, les filtres, trop d’effets scénaristiques aussi, le père coupable puis la fille finalement pas morte. Surévalué et pénible.
Nicholas Ray, The Lonely Place, 1950
Le film joue sur la suspicion qu’on instille dans la tête de sa voisine-maitresse qu'un écrivain (Bogart) est un tueur, doute qui va déclencher la violence de Bogart, et dont on découvrira à la fin si c'est bien lui ou un autre c’est un autre qui l’a tué.
Jonathan Hensleigh, The ice road, 2021
Liam Neeson dans un camion sur une route de glace et beaucoup trop d'autres éléments parfaitement inutiles (le complot, la sœur, le frère handicapé, etc.)
Barry Levinson, Young Sherlock Holmes, 1985
Film très sympathique, pour son ambiance, son côté tintinesque et Harry Potter avant Harry Potter.
dimanche 13 juin 2021
Nathan Jura, Le septième voyage de Sindbad, 1958
Énième visionnage. Un immense film d'aventure, les effets spéciaux (la Dynamation) de Ray Harryhausen et la musique sublime de Bernard Herrmann
https://youtube.com/clip/Ugkx0VXVYV5dlqY7AdEupOuU_P87Fnfq20hO
samedi 12 juin 2021
John Huston, The Maltese falcon, 1941
C’est la deuxième fois que je le vois et à nouveau je suis déçu, je l’ai trouvé ennuyeux, je ne suis pas vraiment certain d’avoir saisi le film, à nouveau quelque chose m'échappe, le film est peu alambiqué, le faucon maltais comme un MacGuffin sans saveur.
vendredi 11 juin 2021
Edmund Goulding, Grand Hotel, 1932
Huis-clos dans un grand hôtel et le chassé-croisé de ses occupants : l’homme humilié toute sa vie et qui va bientôt mourir et qui vient « vivre » enfin quelques jours, son ancien patron, un baron-voleur sympathique, une secrétaire dactylo et une danseuse diva. C’est bien réalisé, rythmiquement c’est parfait, il ne se passe pas grand-chose, enfin un meurtre quand même, des promesses, des espérances, des vœux.
mardi 8 juin 2021
Robert Wise, The Set-up,1949
Un combat de boxe truqué, l’un des boxers doit se coucher — ce qu’il apprend seulement à la fin du match, il y a une femme aussi qui l’attend et le commanditaire qui va le punir de ne pas s’être couché. Le film ne montre rien d’autre que ce match. Chef d'œuvre.
Cheol-soo Jang, Blood Island, 2010
Un rape and revenge assez original, dont l’ambiance, une île isolée, fait beaucoup penser à Profonds désirs des dieux. Une femme martyrisée — on attend de voir jusqu’où ça va aller avant qu’elle ne se révolte — et son « amie » de Séoul, qui ne dit rien, et regarde, et dont la passivité est une forme de trahison.
Star Wars : Skeleton Crew, 2024
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