Une institutrice nommée sur une île, dévouée à sa tache. Magnifique mélodrame.
dimanche 15 août 2021
Mizoguchi, L’impératrice Yang Kwei-Fei
Un Mizoguchi en couleurs, et ce n’est pas forcément le point fort, sauf dans une scène d’avancée de la foule la nuit et dans quelques tableaux.
Mizoguchi, La rue de la honte
Le dispositif tout en intérieur est superbe, la violence est ténue mais au final c’est un drame, la femme répudiée par son fils, l’autre dont le mari veut se pendre, l’autre encore qui devient folle et cette scène finale, avec le regard à moitié caché de la jeune fille et la musique, au final un très grand film simple. Sublime.
mardi 29 juin 2021
Méandre
Voici un film abyssalement stupide et d’une consternante nullité. Le film n’assume pas entièrement son concept simple : une fille coincée dans des tubes est sadisée, sans raison. Le réalisateur, lucide sans doute de son déficit d’écriture, va donc encombrer son métrage d’un prologue et d’un épilogue fantastico-new age et mimant l’idée que se fait le réalisateur de la notion de profondeur, espérant peut-être berner un spectateur plus stupide que lui en allongeant légèrement son métrage d’une morale.
jeudi 17 juin 2021
John Ford, Drums Along the Mohawk,1939,
Le scénario est faible, le film est un peu ennuyeux, mais en technicolor, sauvé par une scène (la poursuite finale) de toute beauté.
mardi 15 juin 2021
Cecil B. Demille, Unconquered, 1947
Paulette Goddard, très maquillée tout le temps (le film est en technicolor) est condamnée à purger sa peine (elle est en anglaise) en étant vendue comme esclave aux États-Unis : on la retrouve malmenée, tour à tour, attachée à un poteau, vendue, martyrisée, etc. Le film est joliment ennuyeux. Mais il y a cette étrange conquête d'un territoire tourné en studio, et une belle errance finale.
lundi 14 juin 2021
Jean-Jacques Beineix, 37,2, 1986
La photographie est belle et l'image n’a pas vieilli. Le récit se déroule dans des lieux soustraits au monde social (le village sur la plage, la maison à Paris, le magasin de pianos dans le village) et met en scène l'amour fou d'un artiste raté et d'une femme qui sombre dans la folie. C'est très adolescente et très romantique.
John Ford, The Hurricane, 1937
L'essentiel du film est consacré à l’acharnement d’un homme occidental contre le héros (le « sauvage »), à sa condamnation injuste et à ses évasions multiples. Le volet catastrophique attendu ne survient qu'à la fin. L'attente est un longue, mais vaut le coup. John Ford pouvait tout faire.
Marcel Carné, Les portes de la nuit, 1946
Le scénario de Prévert a très peu d’intérêt, le personnage du destin est ridicule, Yves Montand et Nathalie Nattier jouent vraiment mal. Mais les décors sont beaux, la photographie est belle, il y a des très belles images de Paris juste à l’après-guerre (Montmartre, la Rotonde, le bassin de la villette, Jaurès, au tout début du film), les chansons de Kosma et Prévert et une certaine ambiance.
Jaume Collet-Serra, Junge cruise, 2021
Le couple à la manière d'African Queen aurait pu fonctionner, mais le nappage numérique dégouline et rend le film difficile à regarder.
Tristan Séguéla, Docteur ?, 2019
Un film anodin que j’ai bien aimé. C'est une sorte de road-movie dans Paris, la nuit, le dispositif est amusant : Michel Blanc dans la voiture qui dirige le livreur pour les consultations qu'il fait à sa place.
Arthur Harari, Diamant noir, 2015
Prosaïsation d’une forme mythologique dans un film de filiation et de genre (le casse), c'est ambitieux et singulier, mais j'ai eu du mal à y croire, ce qui est peut-être la limite pour moi de ce beau film.
John Huston, The African Queen, 1951
Film d’aventures léger, dans de beaux décors naturels, basé sur l'opposition du couple Katharine Hepburn/vieille fille guindée et Bogart/vieux baroudeur.
Danny DeVito, La guerre des Rose, 1989
Pénible de bout en bout : la réalisation, les couleurs, les acteurs : Kathleen Turner et Michael Douglas.
Tony Scott, Man on fire, 2004
Trop d’effets, la caméra qui tourne, les cuts, les filtres, trop d’effets scénaristiques aussi, le père coupable puis la fille finalement pas morte. Surévalué et pénible.
Nicholas Ray, In A Lonely Place, 1950
Le film joue sur la suspicion qu’on instille dans la tête de sa voisine-maitresse qu'un écrivain (Bogart) est un tueur, doute qui va déclencher la violence de Bogart, et dont on découvrira à la fin si c'est bien lui ou un autre qui l’a tué.
Jonathan Hensleigh, The ice road, 2021
Liam Neeson dans un camion sur une route de glace et beaucoup trop d'autres éléments parfaitement inutiles (le complot, la sœur, le frère handicapé, etc.)
Barry Levinson, Young Sherlock Holmes, 1985
Film très sympathique, pour son ambiance, son côté tintinesque et Harry Potter avant Harry Potter.
Renoir, la grande illusion, 1937
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